• Nicole Gdalia (1) : conférence sur sa poésie

     


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    Le Centre de Congrès d'Issoudun (photo ville d'Issoudun)


       Hier jeudi, nous avons eu l'insigne honneur de recevoir à Issoudun, au Centre de Congrès, une merveilleuse poète du nom de Nicole Gdalia (vous m'excuserez, je n'aime pas le féminin "poétesse").

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    Bruno Durocher (photo J. Sicart)                      Nicole Gdalia


     
       Épouse de Bruno Durocher, un grand poète d'origine polonaise (entre autres Prix de l'Académie Française), qui après avoir fondé en 1949 une revue de poésie, la Revue "Caractères", a créé en 1950 une maison d'édition du même nom, elle reprend la tête de l'entreprise à la disparition de celui-ci en 1996.

         Venue déjà en 2005 présenter la poésie de son époux, elle revenait hier dans le même cadre, celui 
    des conférences de l'Université du Temps libre à Issoudun, pour présenter la sienne propre, et était pour cela accompagnée de trois lecteurs, qui avaient préparé des extraits de ses textes et en avaient fait un choix judicieusement organisé, ainsi que - sur sa demande - d'un musicien, Robert Bichet, ayant pour mission d'offrir des parenthèses musicales avec un vibraphone, un jeu de tams-tams chinois (grands gongs) et un ressort baschet.

     

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       Première d'une série de conférences à thèmes variés, celle-ci fut présentée par Elisabeth Brillet-Raphaël, artiste et universitaire momentanément issoldunoise, devant une assemblée attentive et vite subjuguée. Le silence était tel que je n'osai utiliser mon appareil photo de crainte qu'on entende le déclic des prises de vues ou le grincement de l'ouverture de l'objectif, et me gardai la plupart du temps de bouger ou d'utiliser le flash... 

     

    Nicole Gdalia 11


         Nicole Gdalia a d'abord évoqué le sens du mot poésie (du grec "poieïn", créer), et en a fait un historique remontant à Orphée et au Roi David, porteurs de lyre, pour la voir s'ouvrir aux formes (à la Renaissance), puis à la pensée (avec les premiers romantiques), aux hommes dans la fraternité (avec Hugo), et aboutir à des recherches plus épurées, dans lesquelles le mot cherche à refléter l'essence même des choses (par exemple avec le haïku)...

            Comme on peut le voir sur l'image ci-dessus, elle avait apporté des livres de sa composition et édités par sa propre maison, sur lesquels nous nous sommes jetés ensuite avec bonheur. En effet les lectures qui suivirent laissèrent s'installer une immense émotion, émotion d'autant plus intense qu'un silence méditatif envahissait peu à peu l'atmosphère, à peine ponctué par les accords mystérieux du vibraphone ou les subtiles résonances des tams tams chinois.

     

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         Un moment fut consacré à l'échange avec le public, qui s'avéra très fructueux, car peu à peu chacun comprit que cette poésie était surtout "résonance intérieure", et l'on commença à évoquer une écoute "yeux fermés"... que Nicole, avec une chaleur très touchante, approuva en remerciant.

       Mais je vous livrerai dans un prochain article des extraits de ces textes, ainsi que des passages de la musique de Robert Bichet pouvant évoquer ce qu'il nous fit entendre ce soir-là.

       
    À suivre ici ...

     

     

     
    « Une vie libéréeLe Vent »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 17 Octobre 2012 à 12:00
    Hé bien, j'en pense que je vais la contacter... Mille merci Valentine!
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