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Les prémisses d'un printemps
Si le changement de saison était prévu pour le 20 mars, il fallut un petit moment de réflexion à notre ami printemps avant de se montrer : en effet (et n'était-ce pas plutôt ce que l'on attendait ?) c'est hier, 21 mars, et aujourd'hui, 22 mars, qu'il a donné - du moins en centre France - les premiers signes de son arrivée. C'est-à-dire : une douceur dans l'air accompagnée de la chute du vent, et un éclaircissement du ciel, encore brumeux certes mais de manière infiniment plus sympathique et légère.
Notre ami rouge-gorge est venu nous rendre visite.
Il a inspecté le jardin dont je venais de tondre l'espace derrière la maison, ce qui tout de suite donne à la pelouse un aspect plus velouté et plus homogène.
Je l'adore ce petit bonhomme ; quand il se dresse comme ça sur ses pattes on dirait qu'il a les mains dans les poches. Et comme vous voyez, parfois le soleil filtrait à travers la brume.
Aujourd'hui j'ai repris pinson. La lumière n'est plus du tout la même que ces jours derniers, et j'en ai profité pour explorer les qualités de mon nouvel appareil photo : à commencer par son zoom beaucoup plus puissant.
Oh ! Il est vrai que nous ne sommes que le 22 mars, si bien qu'il ne faut pas être trop exigeant avec la floraison. Mais c'est l'époque où les violettes sont charmantes dans l'herbe.
Il y a même quelques myosotis.
Mais les primevères de toutes couleurs que j'avais plantées l'an passé n'ont pas repoussé ; alors que c'est ailleurs, à la mode sauvage, que j'en vois surgir ! Allez, je ne m'en plaindrai pas.
L'hortensia qui avait gelé l'an passé semble définitivement mort, ainsi que les bruyères qui l'accompagnaient et peut-être même le végélia encore jeune qui, comme ces autres plantes, était exposé au nord et non abrité.
J'attends pour replanter d'être sûre qu'il ne gèlera plus. Et pour remplacer un pied d'être certaine également qu'il ne repartira pas ! Heureusement les rosiers semblent plus robustes.
Les tulipes, magnifiques il y a deux ans et qui avaient gelé l'an passé, comme mes iris de Hollande, ne semblent pas non plus vouloir refleurir. C'est cela qui est terrible avec un jardin ! On fait des efforts qui paient une année, mais chaque année tout est à recommencer !
Alors laissons-nous réconforter avec les jolies surprises que nous offre la nature. Il faut dire qu'en matière de culture je ne suis guère experte et seulement de "bonne volonté".
Les jonquilles commencent timidement à ouvrir l’œil.
Du moins l'une d'elles ... OUIII !! Il y en a une d'ouverte !
Un peu plus loin, un autre pied de primevère sauvage.
Et les jolies dentelles végétales qui pointent aux tiges des rosiers (ceux-là protégés des vents mauvais) font plaisir à voir. Mais ils ont des "griffes", mes rosiers, comme vous pouvez le constater, et ils m'arrive souvent de me faire bien saigner les mains en les soignant (j'ai des gants, oui, oui, j'ai des gants mais je ne les mets pas toujours)...Depuis le retour de la douceur les oiseaux se sont mis à chanter. J'espère bientôt pouvoir faire comme eux...
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Commentaires
1CrépusculineLundi 25 Mars 2013 à 12:00Hé bien c'est agréable de visiter ton jardin et de découvrir toutes ces merveilles printanières. Même le rouge gorge qui se dresse sur ses pattes se joint à notre promenade, le mélange des violettes et des pâquerettes est très frais. C'est l'avantage des rosiers, ils peuvent affronter toutes les intempéries possibles, ils luttent et repartent pour notre plus grand plaisir. La nature se veut capricieuse, et veut renouveler nos efforts, certaines variétés ne résistent pas.. Ca y est ici aussi les jonquilles sont fleuries. Tu as acheté un nouvel apn ? quelle marque as-tu pris ? moi aussi j'ai du changer le mien l'été dernier, c'est un Sony comme l'autre et j'en suis contente.Répondre
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