• Le Poids du Silence

     

    Tristesse

     

    Nature ensevelie
    Un anneau métallique
    Nous enserre
     

    Oppressante tristesse
    Malgré les feuilles d’or
    Et les rameaux naissants

    Les larmes retenues
    Que harponnent les cimes

    Sont stoppées net


    Blocage
    Bruissant soupir
    De l’instant prisonnier


    Pas de bruit
    Pas de vie
    Le sommeil des statues

     

     

     
    « Veillée PascaleÉclat de rire »

  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Avril 2010 à 12:00
    très beau, les vers courts, presque sans verbe, donnent idée de ce froid, de cette mélancolie qui parcourt tout le poème... mais aujourd'hui il fait soleil!! allez, la Vie attend (sourire)


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