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L'étang des Trois Biches
Poursuivons cette belle promenade en forêt de Chœurs, autour de l'étang "des Trois Biches".
(N'oubliez pas d'agrandir mes photos, comme cette vue satellite tirée de google earth).
Nous n'avons malheureusement pas pu voir les biches, car elles ne se montrent que la nuit...
Partis de ce carrefour, nous nous engageons dans les allées sablées qui, bien loin des vastes espaces sauvages de ma chère forêt de Fontainebleau, ne sont pas sans me rappeler les "pistes" d'Afrique noire.
Qu'ils sont mignons, ces deux amoureux ! C'est bientôt la Saint Valentin, même pour les arbres.
On voit qu'il a bien plu... Les fossés débordent !
Mieux vaut rester sur la piste remblayée. Les sous-bois sont inhospitaliers.
Entre les arbres, grâce à la saison dépouillée, nous apercevons l'étang ; ou plutôt l'une de ses "cornes" (il en a deux, comme un bonnet d'âne).
S'il est un arbre que je chéris particulièrement, c'est le bouleau ; je trouve qu'il me ressemble.
Lorsque nous arrivons au bord de l'étang (je dirais plutôt "du lac", mais il n'a pas de rives accessibles à la baignade et comporte une digue avec un sas pour l'écoulement du trop-plein : cela reste donc un étang destiné principalement à la pêche), le soleil se montre et ravive les couleurs.
En voici une vue générale, où l'on devine les deux cornes vers le fond, ainsi que les îlots proches la rive de gauche. La photo est prise du milieu de la digue.
Mais voici ce que l'on voit à l'arrivée, côté forêt (rive droite).
Il y a là un espace de pique-nique et de détente, avec un accès à une petite île dont on voit le pont tout neuf. Mais comme le terrain est gorgé d'eau je finis par renoncer à m'y aventurer.
Je me rapproche donc du chemin rehaussé
et m'apprête à emprunter la digue à la suite de mes camarades.
C'est là qu'est installé le panneau du côté droit ; on voit les dangereuses dénivellations du terrain mais aussi un joli contraste de lumière.
Pendant que je musarde, les dames devant moi ont bien avancé.
Approchons-nous de la rambarde en bois, qui chevauche le sas d'écoulement de l'étang. Voici son aspect côté lac. Le système me semble complexe.
Voici maintenant le côté opposé ;
Je suis frappée par les teintes pâles prises par le bois, la terre et l'herbe en ces journées d'hiver.
Ces nuances d'ocre gris m'apparaissent pleines de douceur, rehaussées par le vert sombre des résineux.
Quelques vues de l'étang en traversant.
Finalement, des petites îles rondes il y en a plusieurs !
Et plus on avance, plus on les voit se décoller du bord et se détacher les unes des autres.
C'est un plaisir alors de découvrir la rive gauche, si vivement éclairée par le soleil de l'après-midi. Les teintes "glaise" de la végétation sont exactement reprises par l'eau, dans une conjugaison de tons qui ferait le bonheur d'un peintre.
Ce côté est particulièrement aménagé et plus en longueur, car il accueille chaque année un concours de pêche local.
En voici le terre-plein, mieux entretenu aussi parce que directement accessible de la route et du village, avec un parking forestier juste à côté.(dernier épisode à suivre ici).
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Commentaires
1VivianeDimanche 23 Février 2014 à 12:00Tu es bien courageuse de t'aventurer en terrain si détrempé. Et sinon, fine observatrice de la décoloration due à l'hiver, comme un vieillissement d'où jaillira la jeunesse, Ô amoureuse des cycles ? Bises!Répondre
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