• L'abbaye de Déols

     

        En me rendant à l'exposition de Robert Bichet (voir ici) j'ai pu découvrir les ruines de l'abbaye de Déols que je n'avais jamais visitées. En effet dans cette bourgade  de près de 9000 habitants qui jouxte immédiatement Châteauroux (carte ici) et qui est une halte sur le Chemin de Saint-Jacques, se situe un grand site Clunisien, une importante abbaye fondée en décembre 917 par Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine et le seigneur de Déols d'alors, Ebbes le Noble. Le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt et ses fils Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre, ainsi que plusieurs rois de France (Philippe Auguste, Louis II et Charles VII surnommé le "Roi de Bourges") eurent paraît-il l'occasion d'y séjourner.

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        La maquette ci-dessus, trouvée sur le site "Info tourisme de Déols", permet de se représenter les lieux, que je vais parcourir avec vous au moyen de photographies. Cependant il est intéressant aussi que vous découvriez auparavant cette animation en 3D de ce que fut originellement l'abbatiale Notre-Dame proprement dite : une réalisation gigantesque.

        Aujourd'hui, la mairie et l'Office du Tourisme sont implantés dans des locaux proches ou appartenant au domaine de l'abbaye. Partant de la Tour arrière droite qui est le dernier vestige réellement apparent de l'abbatiale, je vais tourner autour de la nef, puis du cloître, et revenir par le bas de la maquette ci-dessus en passant devant l'entrée des jardins, pour remonter par la gauche jusqu'à mon point de départ. Malheureusement les vestiges sont maigres, et la plupart des ornements de valeur ont été déposés au musée de Châteauroux.

     

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        Dernier vestige vraiment visible de l'abbatiale, cette tour qui flanquait l'entrée de la nef à droite est à la fois un symbole de Déols et le principal clocher qui domine la ville.

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       À l'opposé de la nef, une arche jouxte l'actuelle mairie : elle provient d'un prolongement de l'édifice vers un bâtiment que l'on voit situé tout en haut sur la maquette éditée ci-dessus.

     

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    Vue rapprochée, indiquant que le sol originel était plus bas.

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    Restes de la nef, vue de l'intérieur.

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    L'enfilade de la nef... Ou plutôt de ce qu'il reste de ses flancs.

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    En tournant autour de l'abbaye, je découvre cette "maison de maître".

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    Et voici sur ma droite les anciens murs de clôture.

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    La poterne arrière de l'abbaye (tout en bas de la maquette).

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    Face à la poterne, sur ma gauche, la descente vers les jardins...

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    Je me retourne pour saisir le mur vénérable.

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    Et déjà face à moi je retrouve le haut clocher entouré de ses pans de murs veufs.

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    Sur ma droite une petite chapelle devenue l'Office du Tourisme.

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    Elle est immédiatement suivie d'une haute bâtisse évoquant des logements de religieux et dont la restauration ne semble pas terminée.

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      Derrière elle on aperçoit au loin le mur du cloître.

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    En arrivant à hauteur de la tour, je trouve sur ma gauche ces deux jolies arcades, qui ouvrent sur la rue menant à "l'Espace Art et Culture" qui abrite l'exposition de Robert.

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    Me retournant, je découvre un chapiteau dont je cherche à mieux voir le détail.

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    Le voici ; vous pouvez encore l'agrandir légèrement.

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    À la base de l'édifice, d'anciennes portes témoignant encore du fait que le sol était probablement beaucoup plus bas.

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    Une grille, un porche... Mais je n'y suis pas allée.

    Il ne reste plus qu'à y retourner...!

     

    PS : A la demande de certains, je me suis demandé pourquoi ce site immense n'est plus que ruines. J'ai beau chercher, je ne trouve que peu de renseignements : sur l'article consacré aux "sites clunisiens" (voir ici) on s'arrête comme sur le site de l'Office du Tourisme (déjà cité) à la sécularisation au profit du Prince de Condé en 1622. Mais il est impossible que ce dernier soit l'auteur de cette destruction !!

        Désolée de n'avoir pas inspecté les lieux plus avant (cette crypte ; le panneau d'infos au pied de la Tour...), j'évoque cependant l'idée d'une destruction tout simplement due aux bombardements de la 2de guerre mondiale, Châteauroux étant un haut-lieu de cantonnement militaire.

     

     
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  • Commentaires

    1
    Mardi 15 Mars 2011 à 12:00
    Bon mardi Valentine Gros bisous, amitiés, Flo


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