• Hiver

     

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    Hiver

    Aux perles d’or entre les doigts des arbres

    Aux journées pâles où s’allonge le ciel

    Aux heures miellées sous la vitre embuée

     

    Hiver qui passes en écorchant nos vies

    Qui siffles à nos oreilles et souffles à nos cheveux

    Hiver de feu pour notre nez rougi

    Et nos mains grelottantes

    Paré d’espace quand s’étoile la nuit

     

    Hiver plombé comme un chapeau de brume

    Sur les toits enfumés

    Qui retiens en tes serres les trésors non éclos

     

    Hiver cercueil où rêvent les troncs noirs

    Et qui pèses en silence sur la terre endormie

     

    Je t’aime de très loin

    Quand je suis bien au chaud

     

    Tu brilles comme un cristal

    Et comme lui tu coupes

    Tu as la beauté dévorante

    Des chevaliers vainqueurs

     

    Mais où tu es passé

    Les plaines refleurissent infiniment plus belles

     

    (réédition)

     

     
    « Retour à l'ineffableVoeux »

  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Janvier 2012 à 12:00
    Qu'il a de la chance ce joli bonhomme de pouvoir écouter telle poésie ! Plein de bisous : sabine.
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