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Fleurs des champs et des jardins
Chers amis,
Je n'ai plus beaucoup l'esprit aux blogs ces temps-ci. Est-ce la morosité du temps, la charge accrue de mes activités ? Ou est-ce parce que celui-ci a maintenant HUIT ans (je ne sais pas si vous voyez) ce qui entraîne à la longue une certaine lassitude ?
Cependant je vous lis encore avec plaisir, épisodiquement du moins !
Et puisqu'aujourd'hui nous bénéficions d'un temps superbe, j'ai pris quelques photos, de mon jardin pour vous montrer que la pluie a fait surgir des fleurs qu'on ne voit jamais (ou plus de fleurs que jamais), et de ma longue promenade dans les champs pour que vous voyiez que par ici, les fleurs des champs n'ont pas disparu... Et j'ai compris pourquoi : non loin de là, des abeilles butinaient. Mais n'ayant sur moi que mon téléphone portable, je crains qu'elles n'apparaissent pas clairement sur les photos où je les ai saisies.
Mes cerises ont trois semaines de retard, mais n'en sont pas moins superbes et délicieuses. Cependant c'est moi qui ne réussis pas à les cueillir, soit en raison du temps qu'il fait, soit à cause de celui qui passe...
Un petit plan rapproché pour vous faire saliver... Je dois avouer que depuis mon jeune âge je me serais toujours damnée pour des cerises, et que cet arbre est l'un des plus beaux cadeaux que m'ait réservés le ciel (ou, qui sait, certains de ses habitants... ).
Mais passons aux fleurs : certains rosiers sont étonnamment fournis.
Ces sortes d'iris austères qui surgissent tout seuls çà et là dans le jardin ont produit cette année une quantité incroyable de fleurs.
Et même cette plante grasse dont j'ignore le nom, donne pour la première fois une fleur !Mais passons maintenant à ma promenade de cet après-midi : la première de la saison pratiquement.
Je ne puis résister au plaisir de vous montrer l'habitante de cette jolie maison, que j'ai découverte à mon passage pour l'avoir entendue très discrètement marmonner dans son langage, allant et venant dans sa cour...
Voici les blés verts sous le ciel inaltérablement bleu que nous avons connu ce jour : ne sont-ils pas parsemés de bleuets ?
Un peu plus loin, dans un champ dont j'ignore la teneur, ce curieux épouvantail m'attire irrésistiblement...
Mais bientôt les marguerites sauvages, très hautes, apportent leur touche de blanc au bleu des bleuets et au rouge des coquelicots.
Le mauve s'y ajoute avec ce muflier sauvage...
... ce qui donne un bel ensemble dans ce champ d'orge.
Ici couleurs et formes se mélangent (avec sans doute des restes de fleurs de colza), pour mon plus grand ravissement : si je vous disais que j'ai pris 62 photos ! Mais pour vous il me faut bien sûr les trier soigneusement.
Voici enfin que s'annonce le havre de paix auquel j'aspire, pour une petite halte.
J'admire au passage la jolie décoration que son propriétaire a disposée à son entrée.
Derrière, c'est cette petite cabane, privée évidemment.
À travers le rideau d'arbres, on aperçoit tout le chemin que je viens de parcourir depuis la ville.
Poursuivant ma route, je découvre d'autres fleurs mauves, à clochettes comme en montagne...
Puis, me rapprochant d'Issoudun et de cette décharge désaffectée, j'assiste à une curieuse réunion de pigeons - tandis que les nuages aperçus au nord tentent de descendre peu à peu vers nous (ils n'y arriveront pas !).
Arrivée au pied de cette combe qui apporte un peu de fantaisie au paysage trop paisible de notre région, je découvre de nouvelles espèces de fleurs germant dans les cailloux.Une odeur délicieuse de saisit les narines. D'où provient-elle ? Un bourdonnement opiniâtre m'alerte également...
M'approchant prudemment de ce massif de fleurs, j'y aperçois des abeilles qui butinent : quel bonheur de rencontrer encore ce bonheur paisible et que l'on dit menacé ! La mélodie de Duparc sur un poème de Leconte de Lisle, "Phidylé", me revient en mémoire.(Paul Groves, Ténor et Roger Vignoles, piano - enregistrement 2004)
Plus loin, encore des abeilles autour de ces fleurettes. Malheureusement, les images de mon téléphone portable ne permettent pas de les discerner. Je marche prudemment dans les hautes herbes pour couper vers mon chemin de retour.
Dernière traversée de champ vers les abords de la ville.
Et là, près des maisons, juste à gauche de l'arbre (un noyer) que vous voyiez sur la photo ci-dessus, je trouve à nouveau des abeilles dans ces étranges fleurs jaunes.Cette promenade m'a enchantée et remplie de joie : j'espère qu'elle vous aura également été agréable.
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Commentaires
1osebomoakaVendredi 5 Juillet 2013 à 12:00hello très belles ces photos une explication approprié merci pour le partage bonne vacance.Répondre
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