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Flamme
Au commencement
Une allumette a été craquée.
Vive, la flamme s'est élevée
Provoquant la vision des mondes
Et la sensation de brûlure.
Crépitement,
Vie !Agitation, douleur,
Calcination,
Mort...
Et courir, courir après la flamme,
Après ce qu'il reste de flamme !
Fuir la noirceur qui s'éteint !...
L'allumette a été brûlée.
Plus de sensation.
Où est parti le feu ?Que reste-t-il ... ?
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Commentaires
2Hélène***Mercredi 25 Mai 2016 à 00:28Coucou Aloysia,
Les flammes ont ravi mes yeux et réchauffé mon corps et maintenant je reste ... à me geler !!!
Je sais que ce n'est pas la réponse que tu attends !!! Gros bisous
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Mercredi 25 Mai 2016 à 10:11
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Feu lumière chaleur ...la lumière en haut, le feu en bas...les ténèbres
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Mercredi 25 Mai 2016 à 10:14
"La lumière en haut, le feu en bas... " et les ténèbres : où ? Je crois que tu ne t'es pas tout à fait clairement exprimée. Quoi qu'il en soit il n'y a plus de lumière, puisqu'il n'y a plus de feu ; et s'il n'y a ni feu ni lumière il ne peut non plus y avoir de ténèbres. En effet, qu'est-ce que la nuit, sinon le contraire du jour ??
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Nous ne sommes éternels que par cette flamme qui vit en nous et ne fait que s'élever au fil de nos heureuses découvertes ... Notre foi, notre fougue, nos silences inspirés mettant notre coeur en émoi et à l'écoute, sont le vent enchanteur qui l'anime !
Ton texte est (une fois encore) splendide ..................Je t'embrasse de toute ma châle-heure : sabine.
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Vendredi 27 Mai 2016 à 12:20
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10thierrySamedi 28 Mai 2016 à 08:45Consommer ou consumer, depuis que du ciel a jailli l'éclair fulgurant, que ce sont développé les feux sauvages dans la lande
il a été question d'asservir la flamme, pas comme un désir secret en contrepoint de celle qui brule au fond de chacun d'entre nous, mais bien par la fascination que sa danse exerce sur nous, élevant vers des hauteurs insoupçonnées notre âme elle nous entraine à être plus léger, aérien , mais pas rien, et dans les volutes quand fuligineuses elle apparait comme plus gênante et dépose en coupelle la suie, je ne sais qui je suis que si je me consomme dans des actes signifiants qui font surgir le sens de l'effort, je ne sais qui je veux être qui se si je consomme cette sourde énergie qui git au fond de moi comme un trésor inanimé
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Samedi 28 Mai 2016 à 09:47
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11thierrySamedi 28 Mai 2016 à 10:09c'est un bien pour un mal ou vice versa , il faut toujours que je sois down pour que ça sorte, la joie c'est plat et fade, la douleur à des couleurs insoupçonnées , c'est comme ça , mais les esprits les plus tourmentés sont assurément prolifiques
je donne une conférence à Lectoure le 12 sur "l'avenir de l'esprit humain" je t'enverrai le texte, beaucoup de questions et des possibles mais peu de certitudes...comme toujours !
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Samedi 28 Mai 2016 à 16:14
Merci, Thierry ! Je serai très heureuse si tu peux me l'envoyer par le biais de
http://www.l-instant-secret.fr/contact(en effet il n'y a pas de bouton disponible sur le site). Tu peux aussi me joindre par ce biais pour que je te donne mon adresse mail et m'envoyer ensuite ton texte en PJ.
Je suis bien, bien loin de Lectoure qui par contre te rapproche d'Ariaga et aussi de mon "petit" frère qui vient, lui aussi, de s'éteindre à Toulouse où pourtant il était tant aimé... Se tourner soi-même en dérision est souvent la plus belle expression du désespoir, comme l'exprimaient si bien Charlie Chaplin et Jean-Louis Barrault. Mais cela permet aussi de remarquer que joie et désespoir sont des étiquettes bien fragiles apposées sur des émotions qui en elles-mêmes ne sont qu'un fugace ressenti au regard de la plénitude d'être !
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Bisous avant le dodo.
"Ô Capitaine, mon capitaine,
Il est temps, levons l'ancre
Vers le dodo."