Reuilly est un charmant village situé en plein cœur de la France, à petite distance de l'autoroute A 20 et de la ville de Vierzon, ce qui lui a conféré une certaine extension, mais sans lui ôter ce qui fait son prestige : ses vignes !
Sans vouloir privilégier particulièrement ce viticulteur, voici cependant l'étiquette du vin que l'on trouve et achète le plus couramment dans les environs. Avec Claude Lafond il possède le domaine le plus réputé, sur 24 exploitations recensées ici. C'est un vin chaleureux et de qualité, qui a la particularité d'exister aussi en blanc et en pinot gris, bien agréable l'été à boire frais.
Nous nous sommes promenés cet après-midi à travers les vignes, malgré quelques bonnes averses...
Après avoir gravi le coteau qui surplombe la bourgade, posée au bord de l'Arnon (un affluent du Cher), le vent qui souffle nous sèche peu à peu et nous découvrons les vignes déjà vendangées, dont les feuilles prennent des teintes automnales.
Quelques bois parsèment les champs de vignes, et ici une cabane apparaît, avec un banc.
Non loin de là, des hommes travaillent encore : ils récupèrent les fils tendus pour soutenir des vignes qui ont été coupées.
Mais il reste du raisin ! Certaines grappes ont été abandonnées sur place, et l'on s'empresse de les cueillir pour les déguster...
Plus loin ce sont de nouvelles plantations, qui vont peut-être prendre la relève des anciennes que l'on détachait tout à l'heure. Enfin... dans quelques années tout de même.
Par une belle éclaircie nous traversons les hauteurs du village pour revenir du côté de la rivière, qui présente, comme c'est souvent le cas par ici, des abords marécageux avec quelques bras errants qu'elle récupère plus loin.
Ceci n'est apparemment qu'un cours secondaire, bien poétique cependant à traverser sur un joli pont de bois.
D'autres ponts s'y rencontrent, le secteur étant aménagé pour la promenade, et nous découvrons également une petite barrière destinée à en réguler le cours en période de crues.
Sur ma droite d'étranges marécages apparaissent.
Ainsi que des tas de foin vraiment vétustes...
Parfois ce sont vraiment des bras de rivière, dont les angles sont portés par des troncs aux racines solides, avec des aulnes et des joncs.
Peu à peu, j'ai l'impression d'avoir gagné l'Amazonie...
Ici les troncs droits et clairs se reflètent étrangement dans l'eau trouble.
Et là c'est une vraie jungle qui s'offre à mes yeux !
En fait nous parvenons au confluent d'un bras faible et de la véritable rivière, qui est déjà bien large ici.
Je vous laisse rêver quelque temps sur ces quelques images... En effet je m'absente pour quelques jours. Je vous dis donc à bientôt !