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Dévoilement
S’éteignent l’une après l’autre les étoiles…
Ne reste qu’une coquille vide,
Là même où je voyais glisser
Tant d’ombres fugitives.
Ôterai-je doucement ce manteau de vapeurs
Qui dessine sans fin des courbes sur le Vide,
Ou soufflerai-je ainsi qu’une bougie
La poussière assoupie de mes larmes ?
Oui j’aime ta statue, ô Dieu,
Forme parfaite et transparente
Dont le corps sanctifié
S’est effacé…
Mais dans la coque ouverte,
Au cœur de la mandorle,
- L’Amande -
- L’Amante -
- L’Âme entre -
C’est ce Trésor que Tu m’avais donné
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Commentaires
J'aime le déroulement de ce poème.
La confrontation au vide est une rude épreuve qui n'enlève rien à ce qui a été offert. La mise à nue, la vulnérabilité sont les portes par où s'échappe le superflu. Quand il fait place nette, tout semble si vide ! Si on a invité la lumière elle occupera la place.
Merci d'être passée voir mon petit bonhomme, Evan.
Bisous, Danaé, avec qui les rencontres sont si douces et merveilleuses.
Et merci à toi, Carmen, qui perçois le Plein révélé par le Vide.Oui, en fait cette photo que j'ai mise parce que l'image m'a beaucoup captivée, correspondrait parfaitement avec le poème d'Arthur Rimbaud :
Elle est retrouvée
- Quoi ? - L’Éternité !
C'est la mer allée
Avec le soleil...
Bonjour Aloysia
J'iai aussi au bout de la terre
A la rencontre de l'amie
Là où est le Finistère
Là où s'ouvre l'infini
Merci de ce moment de belle poésie dont le coeur s'ouvre et l'âme entre
Bisous
Oui, Océanique, tu as bien choisi ton nom et tu fais bien de dire que là s'ouvre l'infini... Et notre amie a le sourire du soleil qui baigne la mer.
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Bonjour Aloysia,
Dans l'attente de notre rencontre imminente, je puis te dire que j'apprécie beaucoup la première strophe ainsi que la photo. Dans le vide de la nuit, notre pensée s'affine et peut plus facilement se tourner vers le Créateur ! Bises