• Délices

     

    Rûmî

     

     

    Mon Bien-Aimé m'a emmené dans un lieu de délices
    En-dehors du monde du corps et de l'âme.
    J'ai dit : « Je n'y vais pas », cherchant des prétextes.
    Il m'a dit : « Tu iras » et m'a emmené de force.

    Rûmî
    Rubâi'yât

     

          

    Le Cygne

     

    « FlammeHommage »

  • Commentaires

    1
    Evy
    Jeudi 26 Mai 2016 à 21:28

    Très beau bonne soirée 

      • Jeudi 26 Mai 2016 à 21:42

        N'est-ce pas ? Bonne soirée.

    2
    Vendredi 27 Mai 2016 à 08:26

    Bon jour Aloysia,

    Ah si l'on savait que là-haut c'est le plus beau, on abandonnerait tout de suite notre ego, mais le problème est qu'on ne sait pas, alors on s'accroche désespérément à ce que l'on connaît ou croit connaître. Bises et douce journée à toi.

      • Vendredi 27 Mai 2016 à 09:11

        Ah ! Danaé, ton commentaire est si rempli de vérité ! Grosses bises.

    3
    Manadou
    Vendredi 27 Mai 2016 à 14:29

    Les mots de Rumi, cette musique... J'y suis moi... Lâchons tout... 
    Merci Aloysia.

     

      • Vendredi 27 Mai 2016 à 14:30

        money    Tu y es ! ... Bisous.

    4
    Vendredi 27 Mai 2016 à 17:27
    Daniel

    C'est pas bien d'utiliser la force !!

      • Vendredi 27 Mai 2016 à 17:39

        Il y a des cas où je pourrais être d'accord : quand des egos se battent contre des egos par exemple.
        Mais ici il s'agit de qqchose  de si différent ! Le jour où tu vas mourir, crois-tu que tu seras d'accord ? Et pourtant tu mourras.

    5
    Vendredi 27 Mai 2016 à 20:45
    durgalola

    Bonsoir Aloysia, j'aime beaucoup la miniature ; c'est un très beau texte. Au fond, n'est on par pareil à Rumi, souhaitant le lieu de délices mais restant dans notre quotidien. Bises et bonne fête des mères. Je serai absente 3 jours. Bises

      • Vendredi 27 Mai 2016 à 21:00

        Bonne fête des Mères, chère Dirgalola ! Oui, en effet, nous rêvons de délices et restons attachés à notre confort, tu as tout à fait raison...

    6
    Samedi 28 Mai 2016 à 07:12

    Apprécier les délices d'ici en remerciant celui qui nous les offre c'est peut-être apprendre à les laisser, à les lâcher pour partir satisfait et libre quand arrivera le jour d'aller:

    "En-dehors du monde du corps et de l'âme,  dans un lieu de délices" 

      • Samedi 28 Mai 2016 à 09:49

        money  C'est très vrai. Car ce que nous appelons "délices" ici est en réalité le pressentiment des autres délices, puisqu'ici en vérité il n'y a rien...

    7
    thierry
    Samedi 28 Mai 2016 à 08:47

    Rumi a su aller à l'essentiel en route vers le ciel en des paroles célestes où il célèbre l'harmonie, l'équilibre et la complétude, entre homéostasie qui ne pétrifie pas et confiance inébranlable qui anime . Les délices possède tant d'acception que je ne me lance pas dans un inventaire inutile, il suffit de comprendre l'indicible bonheur qui ne peut toutefois être partagé avec tous.

      • Samedi 28 Mai 2016 à 09:49

        Oh ! Thierry ! Si tu deviens muet, alors c'est que l'instant est vraiment très puissant !

    8
    thierry
    Samedi 28 Mai 2016 à 10:05

    l'indicible c'est l’incommunicable, ça existe mais c'est bloqué dedans pour des raisons qui nous dépassent

      • Samedi 28 Mai 2016 à 14:31

        L'indicible c'est l'incommunicable mais ce n'est pas du tout bloqué, car c'est parce que c'est partout, que cela ne peut pas être transmis d'un point précis à un autre point précis. En d'autres termes nous ne pouvons dire l'indicible parce qu'il nous dépasse...

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    9
    thierry
    Samedi 28 Mai 2016 à 10:06

    pressentiment, imaginaire, projection ou imago et métamorphose

      • Samedi 28 Mai 2016 à 16:20

        Abandon de l'inutile...

    10
    gazou
    Samedi 28 Mai 2016 à 16:36

    aujourd'hui, les mots de Rumi ne me parlent pas

      • Samedi 28 Mai 2016 à 16:50

        Je comprends, Gazou. J'ai pensé mettre des commentaires puis je me suis abstenue ; mais il y a tant de textes divers chez Rûmî dont certains me parlent et d'autres pas ! En fait il y en a pour tous les moments, toutes les situations...  Celui-ci me semble prouver que nous ne sommes maîtres de rien, et surtout pas de notre propre bonheur. L'ego cherche à prévoir, à organiser, à planifier... mais il aura toujours tout faux. Il ne peut que se taire et disparaître, ce qui est suggéré par le dernier vers ; car pour l'ego disparaître est terrorisant, c'est pour cela qu'il y a une impression de contrainte.

    11
    Dimanche 29 Mai 2016 à 01:22

    C'est très beau. Et, comme toujours chez toi, cela donne à penser.

      • Dimanche 29 Mai 2016 à 08:39

        Bises, Carole.



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