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Dans une station de métro le matin
Cette suavité…
- Une forêt de jambes ;
Oh le martyre d’un mégot !
(Ton souvenir en moi répandu comme une onde…)
Ce va-et-vient pressé ;
Ces journaux dépliés…
Comme ces visages sont las !
(Ton univers de rêve enfumé de musique…)
Cet incessant retour ;
Ces trépidations…
Une étrange harmonie lunaire…
(Et toi parti si loin dans l’air à la dérive !…)
Le Rossignol d'Argent
© Editions Saint-Germain-des-Prés, 1974.
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Commentaires
1Prunier MartineSamedi 25 Mars 2006 à 12:00Bonjour d'une Martine à une autre. merci de votre espace poétique, je m'y suis bien promenée. Je vous invite dans mes rues, mes chemins. A bientot. http://spaces.msn.com/martineprunier1956/Répondre
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