Le grand cerf te connaît.
Auteur des voûtes sombres
Offert à la beauté,
Dressé dessus les branches
Il a le regard droit des souverains.
Il voit plus loin, il voit plus haut que toi.
- J'ai perdu, as-tu dit ;
Et toi, tu as gagné.
Le cerf n'a pas souri :
Immobile et serein,
Il voit dans l'invisible.
Serais-tu l'inconnu des heures de l'oubli ?
Elle sonne et résonne,
Cette voix du sommeil.
Mais il est là, debout ;
Mais il est là, présent ;
Et toi, tu vois l'éclair...
Tu vois le jour passé,
Tu vois que tu n'es plus.
Tu vois l'éclair enfui,
Et qu'il n'y a plus rien...