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         Pour faire suite aux deux articles précédents, le premier présentant la planète Neptune en "précurseur du Soleil" à 7° Poissons le matin du 2 mars, et le second évoquant une naissance du Sauveur au printemps, voici le commentaire qu'offrit le grand mystique inspiré Dane Rudhyar sur la position du Soleil ce même 2 mars...

     

    Dane Rudhyar
    Rudhyar - Image tirée du site "La route Illuminée" 

     

    1 - Le Message

     

    « SUR UN CHEMIN ÉTROIT, DES DISCIPLES RECHERCHENT L’ILLUMINATION .  »

     Dominante : La capacité propre à chacun de nous de chercher à tout prix l’entrée vers le monde d’une réalité transcendante.
      

    Cette scène fait référence au symbole ancien et éternel que présente le Chemin du Disciple. La grandeur de l’homme tient à ce qu’il peut devenir toujours plus grand ; et à ce qu’il croit au plus profond de lui-même que, s’il remplit certaines conditions, il trouvera sur sa route des « Frères Aînés » prêts à lui transmettre connaissance et lumière. Le chemin reste en permanence ouvert au cœur pur et à l’intelligence éveillée, au chevalier de l’âme capable d’unir en lui ses forces spirituelles.

     Nouvelle séquence, nouveau plan de conscience. L’homme subit une perpétuelle transformation. Il peut toujours aller plus loin et repousser son horizon. Or il lui faut faire le premier pas. Un tiers peut lui montrer le Chemin, mais lui seul peut le fouler. D’où la sentence Zen : AVANCE.

     

    Dane Rudhyar, Symboles Sabians, le sens des 360° du Zodiaque,
    un mandala astrologique présentant le cycle des transformations
    et ses 360 phases symboliques (le Yi King astrologique),
     librairie de Médicis, Paris 6e, 1985

     

    2 - L'auteur, Dane Rudhyar

     

         Dane Rudhyar, originellement Daniel Chennevière, est né à Paris en 1895 et changea de nom suite à l'étude des philosophies orientales. Le nom qu'il s'est choisi est dérivé du sanskrit "rudra", qui représente une action dynamique comparable à l'énergie électrique libérée par l'éclair. Dans les Védas, textes sacrés de l'Inde, le dieu Rudra est le Destructeur et le Régénérateur. Il représente l'énergie qui préside à toutes les mutations brisant les cadres surannés, symbole de la puissance de la volonté, de la force vitale.  

          Frappé très jeune par une grave maladie, il étudie la philosophie, s'intéressant à Bergson et à Nietzsche, puis la musique : pianiste depuis l'âge de 7 ans, il compose dès l'âge de 17 ans.

           Installé aux États-Unis, il se fait remarquer par l'écriture de nombreux ouvrages touchant à la philosophie, à la psychologie (il s'intéresse bien sûr à C-G Jung) et aussi à l'astrologie considérée sous un angle spirituel et initiatique.
           Il est aussi peintre et expose en Arizona, au Nouveau Mexique et en Californie. Mais cela ne l'empêche pas de continuer à composer et à fonder académies et groupements favorisant les arts et lettres, jusqu'au jour où il recevra enfin le Grand Prix de l'Académie des Arts et Lettres pour l'ensemble de son oeuvre (en 1978 - il avait alors 83 ans).

            Vous trouverez plus d'éléments sur le site très intéressant qui lui est consacré, "La Route Illuminée".

             Il décédera en 1985 (voir aussi ici l'article très bref de Wikipedia ).

          

     

    3 - Le support de lecture utilisé (l'astrologie)

     

          Comme vous le savez, en astrologie on représente les planètes au nombre de 10, y incluant les deux "luminaires" que sont le Soleil et la Lune, sur une vaste roue figurant l'axe du Zodiaque à travers lequel elles apparaissent à l'oeil humain depuis la Terre (imaginée au centre du cercle).

         Chacun de ces astres possède une signification symbolique et représente donc un agent de la psyché humaine ; les planètes les plus "rapides", c'est-à-dire les plus proches de la Terre et aussi les mieux connues (Mercure, Vénus et Mars) traduisent nos  états les plus élémentaires et aussi les plus personnels (l'intellect, les sentiments, le dynamisme) ; les planètes plus lentes mais encore voisines que sont Jupiter et Saturne, deux géantes, sont déjà pour nous des guides, le premier étant le porteur de confiance et de joie, le second le porteur des leçons et de la discipline.
         Mais lorsque nous touchons aux trois planètes lointaines, nous touchons au Divin ; et comme elles sont trois, la tentation est grande de les associer à une Trinité ... Mais laquelle au juste ? Le Père, le Fils et l'Esprit-Saint ou Brahma,  Vishnou et Shiva ? Toujours est-il que, très lointaines, elles agissent de façon souterraine sur l'individu ou de façon globale sur le monde, parfois perçues uniquement en négatif (apportant fuite de soi-même, violence, accidents, désastres...) ; mais sur  toute personne engagée dans un chemin spirituel elles deviennent très puissantes.

           Tandis que Pluton représente le destructeur (= Shiva), que Uranus évoque le vent de l'Esprit qui pousse en avant vers la découverte de Soi, Neptune est l'image du Père - de Brahma. C'est la planète maîtresse de toute vie spirituelle, la racine de la Foi.

         Or sa position est actuellement toute proche (lorsqu'on observe à travers le Zodiaque) de celle du Soleil ; et si nous avions eu la possibilité de la voir lundi matin, elle se levait juste avant sur l'horizon est vers 7h30. 
           C'est pourquoi j'ai parlé de "précurseur".
         Le commentaire apporté par Rudhyar (qui, si j'ai bien compris, a trouvé tout cela en méditation) est extrêmement touchant, surtout si on le met en vis-à-vis de celui cité ci-dessus et correspondant à la position du Soleil, qui pour sa part représente le Moi incarné dans son expression et sa Volonté.
        Pour achever ce tableau général, la Lune représente notre part inconsciente, toute la partie émotionnelle et végétative, avec ses désirs, aspirations, sa fragilité, sa propension au rêve ou à la paresse... Et en s'opposant au Soleil jeudi (= pleine lune) elle apportera à ceux qui cherchent à vaincre leur nature inférieure une nouvelle occasion d'opter pour la Volonté et l'affirmation de Soi.

     

     

     


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  •    Osho Rajneesh fut avant tout un grand enseignant, et outre des livres et des méditations guidées, il a laissé derrière lui des tarots dont l'un, le plus utile me semble-t-il, est celui que l'on trouve maintenant sous l'intitulé Tarot de la Transformation et qui fut publié en français initialement sous le titre de Tarot de Rajneesh aux éditions Le Voyage Intérieur en 1991.

      

    Rajneesh-Tarot de la Transformation

         

          Son utilisation est différente de celle du plus connu Tarot Zen , qui aide à l'introspection et présente une approche plus "psychologique" : tandis que ce dernier s'adresse, disons, au "tout-venant" (on peut en faire un tirage à n'importe qui, et même de façon "divinatoire" pour l'orienter dans ses choix de vie, en l'éclairant sur ses motivations ou ses blocages profonds), le Tarot de la Transformation par contre est un support de travail pour toute personne engagée dans une quête spirituelle. 

         Constitué de 60 cartes se suivant sans ordre particulier, outre les deux premières qui évoquent l'une le Maître et l'autre l'assemblée des disciples (que Rajneesh nomme la Commune comme Jésus parlait de son église), il détaille toutes les situations intérieures auxquelles peut être confronté un sannyasin engagé sur la voie de l'éveil, qu'elles soient des écueils à éviter ou des qualités à développer, en les illustrant à chaque fois d'un texte emprunté à un mystique, tantôt indien, tantôt soufi, tantôt chrétien, tantôt japonais ou chinois - ou d'une aventure leur étant advenue. Ce qui est passionnant notamment, c'est la variété d'origines de ces textes ou récits tous plus inspirants les uns que les autres.

        Un passage en italique détaché de l'ensemble permet de comprendre en quelques mots le message essentiel de la carte.
        Je me propose de vous reproduire cet ensemble tel quel pour une carte qui m'interpelle particulièrement aujourd'hui : l'Invitation

     

    Tarot de la Transformation-59

     

        En voici le commentaire, précédé du sens à retenir :

     

    « L'état dans lequel vous vous trouvez est indifférent. Celui qui vient importe peu, le maître est toujours prêt. 


      Un des plus grands maîtres soufis, Jalaluddin Roumi, a laissé ces versets que vous devez graver dans votre coeur :

    "Viens, viens, qui que tu sois,
    vagabond, dévot, érudit,
    qu'importe.
    Dans notre caravane il n'y a pas de place pour le désespoir.
    Viens,
    même si tu as mille fois rompu tes serments.
    Viens, viens, viens de nouveau."

        Le maître est un hôte. Le vrai maître ne condamne jamais personne, c'est impossible. L'arbre peut-il refuser son ombre au voyageur éreinté qui cherche refuge sous son feuillage ? L'arbre donne sa protection, son ombre, ses fleurs, son parfum, ses fruits sans rien mesurer.
        Si je disais à quelqu'un : "Mérite d'abord de devenir un sannyasin et viens ensuite !"  je serais comme un médecin qui dirait : "Guérissez avant que je vous soigne, je refuse de perdre mon temps avec des malades !"
         Ce que vous êtes n'importe pas. Le maître est prêt.

     

       Nous sommes ici très proches de Jésus lorsqu'il évoquait le pardon à renouveler "septante fois sept fois" face à des Juifs particulièrement attachés au respect d'une Loi écrasante. La guérison du coeur est plus importante que celle du corps, et n'est-ce pas à cette seule fin qu'apparaissent ici-bas les Envoyés dont nous avons tant besoin ?

     

     


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  •    J'ai souvent cité quatre tarots : le Marseille, le tarot des secrètes Dakinis de Nik Douglas et Penny Slinger, le tarot Zen d'Osho et le Tarot de la transformation, d'Osho également mais que j'ai acquis dans son ancienne présentation de "tarot de Rajneesh". Ce sont les seuls que j'utilise en variant suivant le besoin du moment et ce sont vraiment des supports très riches, notamment les trois derniers qui avec leur livret d'accompagnement permettent une introspection efficace dans le cadre d'un travail sur soi.

         J'aimerais aujourd'hui vous présenter une carte tirée du Tarot d'Osho dit "de la Transformation".



    Rajneesh-22-L'innocence

     

    L'innocence

       C'est une notion dont je viens d'éprouver la puissance... Beaucoup plus élevée que la notion de "dévotion" que je mettais initialement au premier plan.

        Dans la carte du même tarot qu'il intitule "la Dévotion" précisément, Rajneesh met en garde le candidat à l'amour divin en ces termes : 

    « Si vous voulez devenir comme Meera [une princesse indienne éperdue de dévotion] il vous faudra d'abord assouvir vos besoins d'affection humaine. Sinon, votre Dieu ne sera qu'une illusion, un produit de votre imagination, une projection de vos désirs refoulés. »

      

        Et en effet, le mot "innocence" porte dans sa composition toutes sortes de résonances profondes qui permettent d'aller beaucoup plus loin, même s'il est associé comme l'autre à celui de "folie" dans l'amour.

          Avec son  étymologie - de "in" privatif, et "nocere", causer du tort à quelqu'un, nuire -, ce terme évoque la qualité d'un être quasi transparent, qui ne touche rien et que rien ne touche... Qualité bien illustrée par ceux que l'on appelle innocents et qui sont comme des étrangers en ce monde, des "inadaptés". Dans le "massacre des innocents" perpétré par Hérode à la naissance de Jésus, on les assimile aux tout petits enfants, aux nouveaux-nés !

           Et pourquoi les nouveaux-nés sont-ils innocents ? Parce que rien du monde ne les a encore touchés. Ce qu'on appelle le péché du monde, ce sont tous les attachements que l'on se crée en s'incrustant petit à petit dans un univers de mensonge. Un innocent est un peu identique à l'agneau de Dieu : il se laisse immoler sans même s'en apercevoir. Il ne connaît encore ni la vie, ni la mort, en quoi serait-il donc affecté ? Il disparaît comme il est apparu.

         Mais écoutons le commentaire d'Osho pour cette carte. On y trouve d'abord en italique le résumé de ce qui est à retenir ; puis vient le récit qui s'y associe : une évocation de François d'Assise, car dans ce tarot l'enseignant se réfère aux traditions mystiques du monde entier sans restriction de culture aucune.

      « Le coeur peut parler au rocher. Ce mystère est révélé par l'amour absolu. Devenez fou dans votre cœur.

        Aujourd'hui, Saint François d'Assise serait sans nul doute enfermé dans un asile psychiatrique. Il parlait aux arbres et demandait à l'amandier :

      -  Mon frère, comment vas-tu ?

      Actuellement, on ne vous laisserait pas dire à un arbre :

      - Chante-moi les louanges du Seigneur !

      Et encore moins entendre l'arbre chanter. Vous subiriez un traitement médical. Saint François s'entretenait avec la rivière et les poissons lui répondaient. Il parlait aux rochers. Faut-il une preuve de plus pour diagnostiquer la folie ?

         Il était fou, mais n'aimeriez-vous pas être comme lui ? Imaginez ce que cela doit être d'entendre chanter un amandier, d'avoir un cœur qui reconnaît des frères et des sœurs dans les arbres, qui bavarde avec les pierres, qui voit Dieu partout sous des formes innombrables. Un tel cœur est plein d'amour absolu, car seul un amour sans limite accède au mystère de l'existence. Aux yeux de l'intellect, ce n'est que délire.

       Pour moi, rien d'autre n'a vraiment un sens. Si vous le pouvez, devenez fou, un fou du cœur. »

    Osho Rajneesh, le Tarot de la Transformation, éd. Véga


          Oui, mais pour cela il faut d'abord savoir être muet ; et écouter. Bien écouter.


    Chakra du coeur


          L'une des qualités principales du chakra du cœur, le chakra anahata, est l'écoute.  L'un des indices de son ouverture est l'aptitude au silence. 

          François d'Assise s'était construit un ermitage dans la montagne et il avait coutume de méditer chaque jour dans une grotte. Le fait de renoncer au monde et de méditer n'implique ni le développement du mental, ni la fermeture de l'esprit ; au contraire ce doit être le signe d'un profond abandon de soi, abandon de sa propre identité tel que la fraternité avec toutes les choses de la vie devient une parfaite évidence.

         La "folie" dont parle ici Rajneesh est en plutôt le fait de redevenir simple : un simple d'esprit, de ceux que Jésus appelait "les pauvres en esprit".

        Un innocent, quoi... 

     

     


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  • Rajneesh-57-L'intelligence

     

     

          À  cette carte issue du Tarot de la Transformation d'Osho Rajneesh s'associe une petite histoire que j'ai plaisir aujourd'hui à vous raconter.

        Elle est précédée du message délivré par la carte, que je vous livre également en introduction et en italique comme sur le livret offert avec le Tarot.

     

    «  Utilisez votre intelligence pour trouver les choses là où elles se trouvent, même s'il fait noir. Ne perdez plus votre temps à chercher là où il n'y a rien. Regardez en vous-même.  »


    «    Un soir, Rabiya examinait le sol devant sa cabane.

        - Que cherches-tu, Rabiya ? demandèrent les voisins.

        - J'ai perdu mon aiguille, répondit la vieille femme.

    Les voisins se mirent à chercher avec elle. Quelqu'un dit :

       - Rabiya, il va faire nuit, nous n'aurons pas le temps de ratisser toute la rue. Essaie de te souvenir où tu as laissé tomber cette aiguille.

          - Je l'ai perdue chez moi, dans ma maison, fut la réponse.

         - Mais alors, s'étonnèrent les voisins, pourquoi chercher dans la rue ?

          - Parce qu'ici il y a de la lumière, expliqua Rabiya, tandis que chez moi il fait noir.

           - Voyons, Rabiya, protesta quelqu'un, même avec de la lumière tu ne trouveras pas une aiguille qui n'est pas là. Rentre plutôt chez toi et allume la lampe !

     Rabiya se mit à rire :

           - Vous êtes bien malins lorsqu'il s'agit de choses triviales ! Quand donc utiliserez-vous votre intelligence pour vivre en profondeur ? Je vous vois tous chercher au dehors ce que vous avez perdu au dedans. Croyez-vous pouvoir trouver la félicité dans le monde extérieur ? L'avez-vous donc perdue quelque part hors de vous-même ?

    Rabiya planta là ses voisins penauds et rentra chez elle.  »

    Osho Rajneesh, Tarot éd. le Voyage Intérieur, 1991

     

         Nous aussi, nous savons parfaitement énoncer des vérités apprises sur la nécessité de chercher au-dedans de nous ; nous savons faire toutes sortes de méditations et d'exercices reçus de l'extérieur, ou lire de nombreux livres émanant d'auteurs extérieurs à nous-même.

          Tout ce que nous savons, nous nous empressons de l'appliquer. 

           Mais quand nous observons-nous nous-même ?

          Quand réussirons-nous à oublier tout ce que nous avons appris, tout ce que nous voulons et désirons, pour simplement nous observer, avec l'attention requise c'est-à-dire sans rien brimer ni retrancher - sans commettre le déni qui consisterait à détourner le regard de la cible - , jusqu'à faire la lumière dans ce qui est noir ?

           Bien sûr, nous ne savons pas vraiment ce que nous cherchons. Nous voulons simplement faire la lumière. Mais n'est-ce pas le principal ? Avec la lumière apparaîtra ce que nous avions oublié d'avoir perdu...

     

     


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    Eclipse lunaire à La Réunion-Le Monde

     

     


    Tout est Lui

    Il est Tout

    Comment pourrais-je prétendre être l'auteur du moindre de mes actes ?

    Et si aucune de mes actions n'émane de moi, quelle attitude puis-je avoir autre que celle de ramener sans cesse vers Lui les mouvements dont je m'imagine être l'auteur ?

    Que Sa Vérité soit manifeste et non la mienne



    * * *

        Ainsi s'exprime sans doute la lune, qui chaque mois (à la nouvelle lune) naît de Lui, le Soleil , et chaque mois (à la pleine lune) s'imagine et se glorifie de dispenser sa propre lumière pour éclairer le monde, alors qu'il n'en est rien...

          Tandis qu'elle ne fait que misérablement Le refléter, elle tire vers elle les énergies, créant un écartèlement que tous ressentent et subissent - y compris les océans et les animaux.  

          C'est pourquoi l'astrologie holistique a imaginé des méditations pour ces périodes visant à rééquilibrer en nous les énergies, et plus clairement à rendre au Soleil - le Soi - sa primauté.


    * * *         

                Il se trouve que la pleine lune de cette nuit a lieu sur l'axe astrologique  Bélier-Balance, (qui n'est pas le même que l'axe manifesté, à cause de la précession des équinoxes... d'où cette déclaration lue dans un article que la lune serait en "Poissons").

              Ce n'est pas un hasard !

          En Balance, le Soleil exprime l'ouverture à l'Autre, à "tout ce qui n'est pas moi". À l'inverse en Bélier, la lune exprime le pur jaillissement du moi, l'affirmation nette de l'identité différenciée. D'ailleurs le Bélier, étant le premier des signes, est bien celui du démarrage du monde, du démarrage de l'histoire, de la naissance de "je" et de toute la prolifération qui va s'ensuivre.

             Petit "je" illusoire, la lune vient se positionner en face de Lui, qui est Tout sauf une identité définie, qui rayonne par-Tout... et elle s'éclipse.

             Elle disparaît.

           Est-ce le résultat de cette méditation que propose Pierre Lassalle par rapport à cette Pleine Lune et qui porte sur le Pardon ?

            Le Pardon, que les chrétiens associent à la Réconciliation, et qui porte finalement ce message ultime : reconnaître que Toi et moi sommes le Même, et qu'il n'y a dans la Réalité aucune séparation...

           Abolir ces frontières du moi, et laisser simplement être ce qui EST : la Paix ; l'Amour sous toutes ses formes.

     

     


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