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Après le petit Poisson
L'histoire était captivante, exaltante : après avoir tant marché, le personnage avait enfin trouvé son but ! Il avait rencontré, vu quelque chose qui lui semblait être la perfection à laquelle il aspirait ; un messager de ce qu'il cherchait !Un poisson, comme l'on représente Jésus : Ièsous Christos Théou Uios Sôtèr - Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur - sur les mots grecs dont les initiales forment cet autre mot grec : "ICTUS", "poisson" (en rappelant, comme vous le voyez sur l'image ci-dessous, que le "u" majuscule s'écrit "Y" - "i"grec - et donnera donc des noms scientifiques tels que "l'Ichtyologie", l'étude des poissons).
Un poisson lumineux, comme cette "lumière" du Logos brillant dans l'obscurité que les ténèbres n'ont pu saisir, et qu'évoque le prologue de l’Évangile de Jean dont j'ai parlé ici et que j'ai illustré au bas de cet article.Mais il ne pouvait y avoir d'aboutissement à cette histoire. Le seul aboutissement était d'en sortir. De tourner les pages du livre et de le refermer en ramenant la main droite sur la main gauche jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien entre les deux mains... D'abandonner donc l'héroïne à son "rêve" et de la laisser partir elle aussi comme ayant été "posée là" pour les seuls besoins du rêve.
D'un rêve à un autre rêve, tourner d'autres pages... Les trouver grises et striées de larmes mais les tourner. Les trouver gaies et couvertes de couleurs, mais les tourner. Les voir parfaites, éblouissantes, et les tourner. Retrouver soudain des montagnes de graffitis obscurs et sinistres, souffrir de leur laideur ; mais les tourner encore et encore, lentement et paisiblement.
Ne pas s'effrayer des pages remplies d'images morbides et résonnant de cris d'horreur ; ne pas s'attarder aux pages lumineuses et pétillantes de rires d'enfants. Les tourner encore, comme les pages d'un beau livre, un beau livre où l'histoire s'écrit instant après instant, d'une écriture magique et sublime - sans nous cependant. Avec notre seul regard de lecteur compatissant ou enthousiaste.
Nous nous étions tant pris au jeu que nous étions descendus dans l'histoire. Enfants prodigues, nous avions oublié que ce n'était qu'un récit que notre Mère nous racontait de sa voix douce et limpide, uniquement pour nous bercer.
Mais au moment où nos yeux se ferment nous respirons de nouveau Son Souffle et découvrons qu'il ne s'est jamais rien passé et que nous sommes toujours sur Son Cœur...
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Commentaires
je vois que ton chien est têtu et obstiné ... la mienne aussi (d'ailleurs à la SPA il nous l'avait dit)...
avec l'âge (8 ans) elle se calme un petit peu ... Si le chat s'entend avec le chien (c'est pas gagné) et avec Durga (c'est pas gagné) nous le garderons.
Bises et bonne soirée
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Dimanche 6 Mars 2016 à 20:52
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Les histoires nous imprègnent bien plus qu'on ne le pense, elles habitent nos mémoires, nos émotions et nos repères aussi !
Elles sont un marché de saveurs, empli de choses, d'événements qui, plus tard, nous appartiendront et que nous léguerons à notre tour ...
Elles sont aussi parfois un vrai "bout de nous", de notre propre histoire, que nous sommes entrain de vivre ou ignorons encore ....
Elles sont ...les réponses, les chemins à suivre ou à éviter ...!
Non, elles sont tout sauf anodines .........IMMENSE bisou : sabine.
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Lundi 7 Mars 2016 à 16:39
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Une belle histoire pleine de symboles..Merci !
Belle journée malgré la pluie, Gazou !