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Pour terminer mon reportage sur ce week-end particulièrement ensoleillé, voici quelques images de Vichy saisies à la sauvette, dans les environs du Palais des Congrès.
Tout d'abord l'hôtel Aletti, qui est juste en face de notre accès au Palais en cette période de travaux sur les terrasses, et où nous pûmes pénétrer afin de participer à certains ateliers.
Une superbe entrée nous accueille, avec sa porte en tourniquet située quelques marches en-dessous du bureau de réception.
Saisie d'admiration, je photographie également la salle à manger attenante, que le garçon est en train de préparer pour le repas de midi.À l'ascenseur caché par une superbe verrière, je préfère le double escalier monumental.
Mais il ne faut pas oublier le magnifique salon de thé en véranda, autre accès à la Salle à manger.
Juste avant l'Hôtel Aletti à l'entrée de la Rue du Parc se trouve l'Hôtel des Ambassadeurs, superbe lui aussi : à en croire ce site, il fut le lieu de résidence du Corps Diplomatique français durant la période de 1940 à 1944.
Étonnamment, lorsque j'y arrive ce dimanche matin vers 8h30, une puissante musique s'en dégage, un chœur d'hommes tiré d'un opéra romantique que je n'ai pas su reconnaître (j'ai trouvé depuis : voir sous la vidéo et en bas de page). Qui pouvait diffuser pareil concert si tôt le matin ? De surprise, j'en ai fait un petit enregistrement. Évidemment, j'ai été un peu rapide.Choeur des soldats, tiré du Trouvère de Verdi (voir en bas de l'article)
Promenons-nous maintenant dans le Parc des Sources pour découvrir les nombreux bâtiments qui s'y trouvent.
Pour mieux comprendre la disposition des lieux, je ne saurais que vous conseiller de regarder les visites virtuelles proposées à cette page : grâce aux flèches jaunes, on passe d'un endroit à un autre et on va un peu partout, notamment à l'intérieur des lieux de cure dans lesquels je n'ai pas pénétré.Puis je passe devant le Hall des Sources, que j'essaie de photographier à travers ses vitres, mais que vous découvrirez mieux dans la visite virtuelle proposée ci-dessus.
Enfin, je trouve - sans le savoir ! - le Centre Thermal dont le dôme byzantin met une touche orientale dans ce parc d'architecture impériale. Hélas celui-ci n'apparaît pas sur ma photo et pour le voir je vous invite à poursuivre la visite virtuelle, et notamment à découvrir l'intérieur du bâtiment ici et là.
Pour clore cette excursion, offrons-nous une petite note publicitaire.
Je les ai d'abord fuis, puis m'en suis régalée : la maison Moinet, spécialiste de l'authentique bonbon de Vichy, nous attendait dans le grand salon du Palais des Congrès avec toutes sortes de créations (à la menthe, au citron, avec ou sans sucre, etc.) et nous fit même le plaisir de nous en offrir quelques échantillons. Moi qui avais un souvenir de "bonbon de grand-mère", j'ai compris que j'en étais devenue une à mon tour...
Note : La musique entendue était de Verdi ; je n'en ai pour preuve que cette vidéo sur youtube - de 2'55 à 3'32.
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Il n'y a pas qu'à Tulle ou à Oradour, hélas, que la débâcle nazie a entraîné des tueries sauvages en juin 1944.
Si Issoudun a renommé sa "Place des Marchés" en "Place du 10 juin 1944", c'est qu'ici aussi eut lieu un massacre... Voici ce qu'en rapporte un témoin :A l'appel du groupe Indre-est de la Résistance, la population est appelée à une cérémonie aux couleurs, ce samedi 10 juin à midi, sur la Place des Marchés. Un incident va en fait retarder la montée du drapeau : la poulie en haut du mât ne fonctionne pas. Il faudra une bonne heure à un jeune Issoldunois pour la réparer alors que les maquisards et les habitants, lassés d'attendre sont rentrés déjeuner. Brusquement et à la surprise générale, une colonne allemande (quatre camions, un véhicule léger et une automitrailleuse) débouche sur la place et l'investit à coup d'armes automatiques. Panique dans Issoudun où les maquisards ébahis mettent du temps à réagir. Les assaillants lancent des grenades dans les toilettes publiques où des civils se sont réfugiés et les mitraillent à bout portant. La place est jonchée de corps allongés auxquels les nazis donnent le coup de grâce, puis ils déguerpissent. Le tout n'aura pas duré cinq minutes.
Le jeune réparateur du mât qui avait été touché d'emblée, est "exécuté"; mais il survivra. On relève onze cadavres et treize blessés dont plusieurs enfants.Comme ailleurs les allemands, conscients du fait que la ville recelait nombre de résistants parmi lesquels beaucoup firent passer à des fugitifs la ligne de démarcation toute proche, cherchèrent à semer la terreur à titre de représailles avant de s'enfuir sous la pression des troupes alliées.
Hier avait lieu à Issoudun une cérémonie commémorative sous la direction de son maire, André Laignel. Voyez ci-dessous le reportage dans la presse locale.70 ans après, un lieu de mémoire vivante
Une quarantaine de personnes ont participé à la commémoration. Hier matin, la place du 10-Juin recouvrait pour quelques minutes tout son sens. Toute la portée du nom donné à cette place, suit...
Article sur le journal local (La Nouvelle République du Centre-Ouest, édition de l'Indre).
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J'habite la région depuis un moment, et pourtant je n'avais encore jamais eu l'occasion de visiter le marais de Bourges ; je ne parvenais même pas à trouver sur les cartes où il était situé, ni à comprendre par où je pouvais y pénétrer.Grâce à nos randonnées hebdomadaires, j'ai enfin eu la chance d'y être conduite. De plus, la journée était radieuse et la chaleur très supportable...
Il s'agit d'une vaste zone marécageuse (135 ha cultivables) traversée par l'Yèvre et la Voiselle, à l'est de la ville entre la route de La Charité (ainsi que la voie de chemin de fer) et celle de Nevers. Drainée et peu à peu domestiquée (notamment au XVIIe siècle par les Jésuites) pour obtenir des jardins potagers, elle a été classée en 2003 sur la liste des sites naturels (voir ici).Le Marais fait l'objet d'une stricte réglementation sur le plan de l'écologie, de la propreté et du savoir-vivre, du respect d'autrui comme des lieux. Si l'on excepte les chemins réservés aux marcheurs et aux cyclistes, on n'y circule qu'au moyen de chalands qui sont indispensables pour atteindre les nombreuses parcelles entièrement entourées d'eau (voir ici la Charte des usagers du Marais).
Nous y accédâmes par le Centre commercial situé au nord-est et parcourûmes d'abord le chemin longeant la voie ferrée, avant de descendre le long de l'Yèvre puis de remonter par une voie parallèle qui nous ramena en ville, et de replonger plus bas en pleine nature pour retraverser toute la zone en bordure de rivière.
Deux vues de la cathédrale apparaissant entre les frondaisons, et nous redescendons vers le quartier de la gare, pour nous réintroduire dans le Marais un peu plus bas, vers les "Quatre Pelles". Nous suivons un moment la rivière Yèvre, avec vue sur des maisons vraiment bien placées.
Puis nous traversons un pont et atteignons une zone très appréciée des pêcheurs et promeneurs, le chemin de la Digue de l'Yèvre.
C'est là que nous commençons à voir des retraités qui se font conduire à chaland pour visiter le Marais... Intéressant ! Cependant je n'ai pas pu trouver sur le net par quel biais cela se pratique. Il semble qu'il s'agissait en fait de promenades familiales, essentiellement, les parcelles n'étant accessibles qu'en bateau.
Un petit chemin part sur la droite tandis que les jardins apparaissent à gauche comme de véritables îlots.
Mais nous bifurquons et, après être passés devant un vaste potager agrémenté d'un héron - malheureusement factice - , nous pénétrons dans une zone forestière absolument délicieuse.Nous remontons alors par l'allée des Ribauds, parallèle, jusqu'en ville (apercevant au passage à nouveau la cathédrale, de plus près).
Et nous voici dans la rue, face au Vieux Bourges et à ses maisons à colombages.
Descendons le boulevard du Général Chanzy pour atteindre une nouvelle entrée et découvrir de nouvelles surprises.Et c'est de nouveau les bords de l'Yèvre et le retour par le Chemin de Caraqui. Au passage un vaste jardin retient nos regards par ses décorations multiples et les dictons paysans dont son grillage est décoré. Il s'agissait d'une animation culturelle (exposition d'artistes divers) qui venait juste de se terminer.
Encore quelques vues de rêve, et nous voici sortis du Jardin Merveilleux...
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En cette fin de printemps, les jeunes oiseaux commencent à quitter les nids ; mais s'ils savent voler ils ne savent pas encore picorer... Si bien que leurs parents leur donnent encore la becquée, alors qu'ils ont atteint quasiment la même taille qu'eux !J'ai cru filmer la scène, mais à ma grande surprise à la fin je n'avais rien pris... Ce sera pour une autre fois !
Par contre j'ai filmé - pour avoir le son - le pinson qui chante chaque matin devant ma fenêtre. Ce n'est pas encore parfait : premièrement, il est à contre-jour ; deuxièmement, il me tourne le dos ; et troisièmement, il est posé sur une antenne qui n'a rien d'esthétique ; mais s'il était dans un arbre on ne le verrait pas..
Le pinson du matin
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