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    Enfin le soleil ! Et les fleurs des lilas s'ouvrent enfin.

     

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       Le lilas blanc...

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        ... Le lilas mauve. 

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        Par contre les fleurs du cerisier ont disparu avant même qu'on ait eu le temps de les remarquer.

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       Ce qu'il reste des quelques tulipes miraculeusement réapparues dans les zones abritées du gel.

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       Les iris s'épanouissent fièrement.

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       Dans le petit coin réservé au muguet, celui rapporté du bois (à gauche) semble avoir pris racine, alors que celui de l'horticulteur (replanté à partir de pots il y a deux ans) semble 
    malgré ses feuilles superbes ne pas vouloir donner de fleurs.

       Je mets partout grilles et barrières pour préserver mes plantations fragiles des griffes ou de la course de mes chiens, que vous verrez plus bas.

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        Ces fleurettes sont apparues toutes seules - alors que mes perce-neige et jonquilles d'années passées ne donnent elles aussi plus que des feuilles.

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      Quelques pensées plantées comme chaque année pour saluer le printemps.

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        Pour remplacer les tulipes décimées j'ai opté pour des diplabenia.

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        Mais ce qui fait plaisir à voir, c'est le parterre des fraisiers qui, eux aussi, sont venus tous seuls et prolifèrent chaque année un peu plus.

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          Ils me ravissent ! Mais les fraises ne sont pas encore là.

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       Mon chien Mulder veille sur le jardin... Son nom, tiré de la série XFiles, lui avait été attribué avant que nous ne l'adoptions ; c'est pourquoi lorsque nous lui choisîmes une petite soeur, nous l'appelâmes "Scully".

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         Voici Scully.

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       Un chardonneret gazouille sur l'antenne de la maison voisine. J'ai essayé de l'enregistrer, et je remarque avec dépit que l'on entend toujours des petits craquements qui, manifestement, sont inhérents à l'appareil.

     


        Il vous souhaite un beau dimanche ensoleillé !

     

     

     

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    Un petit verdier boit
    Sous le lilas en fleurs

     

    Un pigeon fait la roue
    S’inclinant jusqu’à terre
    Devant une pigeonne

     

    Un pinson d’âge mûr
    Tioutioute à grosse voix
    Et un jeune pinson
    Lui répond en flûtant

     

    Les branches du lilas
    Se balancent au vent
    La pigeonne s’envole

     

          À regarder sur grand écran (en bas à droite) et en HD (roue dentée :720px)

     


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      Aujourd'hui, j'ai trouvé la campagne particulièrement belle sous le soleil. Voyez plutôt.

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       Il y a là une infinité de nuances de vert, particulièrement avec le jeu de la lumière et des nuages. Devant, le champ est encore en herbe, sauf quelques épis qui surgissent çà et là.

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       Ici, quelques champs encore vierges et un rideau d'ombre devant la ferme.

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        Même le chemin est ravissant, recouvert d'herbe grasse.

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        Mais ce qui m'a le plus attiré l’œil, devant cette autre ferme, c'est ce champ pourpre, perdu dans le colza. Quel magnifique ensemble pour un peintre !

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      Voici que sur les bords des fleurettes apparaissent. Approchons-nous.

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          Le joli bleuet caché dans la verdure !

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        Bleuets et coquelicots sont assez clairsemés dans l'
    abondante végétation.

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        Mais voici un joli coquelicot, tout neuf et tout frais ! Ah, je ne me plaindrai pas qu'il pleuve régulièrement, puisque les journées sont ensoleillées.

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       Vus sous cet angle, les champs deviennent surréalistes. Des bandes de couleur.

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        Un dernier coup d’œil de loin avant de partir.

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          Et un autre coup d’œil de l'autre côté...

        C'est vraiment joli le printemps ! Je pense alors toujours aux mois républicains : floréal ; prairial ... C'est tout à fait cela.

     

     

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  •     Ce matin, comme hier, c'était le déluge.

        D'ailleurs, à voir comme à Cannes ils ont les pieds mouillés, j'avais envie de faire un peu de malice et d'écrire :

     « On ne dira plus des Cannois, mais des Canards ! Surtout s'il s'agit d'artistes !»

         Mais j'ai eu peur d'enfoncer une porte déjà ouverte.

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        Il pleuvait à seaux et je plaignis le pauvre pigeon, qui pourtant regardait stoïquement de son fil, les ailes serrées comme dans une grande pèlerine.

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        L'Esprit Saint, Feu de Dieu, était-il étouffé sous le déluge de la méchanceté des hommes ?

     

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        Les lilas n'en finissaient plus de piquer du nez...

     

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       De même que les pensées tout effondrées.

     

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        Les diplabenia n'ouvraient même plus l’œil !

     

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        Ouf ! Quelques iris de Hollande avaient repris du service, pour ma plus grande joie - tandis que le végélia fleurissait joliment.

     

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       C'était le déluge aussi derrière la maison. Au moins, pas besoin d'arroser cette année.

     

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       Et le pauvre lilas blanc, qui penche aussi sur la gauche malgré sa verdeur et son jeune âge, ne pourrait encore pas profiter de l'élagage de ses grappes flétries, que j'avais programmé pour aujourd'hui. Impossible : tout était trempé !

       Un temps à ne pas mettre un chien dehors, n'est-ce pas ?

     

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          Mulder l'a bien compris on dirait. En voilà une position ! Il semble dégoûté... 

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      Quant à Scully, elle en a pris son parti également : complètement écroulée !

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        Alors voilà, il n'y avait plus que cela à faire : un feu de cheminée.

        Invitons l'Esprit-Saint au-dedans, s'il ne peut survivre au-dehors !

       

    Que le feu de l'Amour vous réchauffe tous ... !

     

     


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    dutilleux.jpgHenri Dutilleux (Photo : The Télégraph)

     

       Bien que très occupée en ce moment, et de plus affligée d'un ordinateur sur lequel internet refuse de fonctionner (j'en utilise ici un autre...), je ne puis passer sous silence la disparition du plus grand compositeur français du 20e siècle avec Olivier Messiaen : Henri Dutilleux.

       Comme son illustre contemporain, mais très différent dans son style, Henri Dutilleux (en lien la page Wikipedia, voir aussi ici) a traversé le siècle : né à Angers le 22 janvier 1916, il vient de mourir à Paris à l'âge de 97 ans, le 22 mai.

       Un musicien d'une immense modestie et d'une immense exigence, dont la musique à la fois puissante et subtile lui a valu maintes commandes officielles. Distingué par le prix Ernst von Siemens (surnommé le "Nobel de la musique") en 2005, il a écrit deux magnifiques symphonies, parmi lesquelles la 2de, "le Double", met en scène un orchestre réduit qui répond au premier, et d'autres oeuvres instrumentales non moins superbes comme les "Métaboles", "Timbres, Espace, Mouvement", conçu d'après le tableau "La Nuit Etoilée" de Vincent Van Gogh, et "Mystère de l'Instant". On lui doit aussi le merveilleux et mélancolique ballet "Le Loup", dans lequel un basson évoque tristement le hurlement de l'animal dans la nuit, sur une ambiance de cirque (on pense à "Pétrouchka", mais la musique est beaucoup plus intérieure), et deux oeuvres concertantes écrites pour des solistes de renom : "Tout un Monde lointain", concerto pour violoncelle écrit pour Mstislav Rostropovitch (d'après des poèmes de Charles Baudelaire), et "L'Arbre des Songes", concerto pour violon écrit pour Isaac Stern. Enfin il s'est illustré par de la musique de chambre, quelques oeuvres vocales, et des oeuvres pour instruments solistes, notamment une très belle Sonate pour piano dédiée à son épouse Geneviève Joy.

     

    genevieve_joy.jpg Henri Dutilleux et son épouse (TheTelegraph)

     

       Je lui ai déjà consacré un article sur ce blog, à l'occasion de ses 90 ans, ici.

       Pour terminer, voici le premier mouvement de sa symphonie "Le Double" :

     


     Et dans la colonne de droite, vous trouverez un extrait de son ballet "le Loup", histoire d'amour malheureuse qui se termine par la mort de l'animal.

     
     
     

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