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    envoiture10

     

              Chers amis,

            Je m'en vais demain pour une semaine.

            Je vais donc être discrète sur mes blogs comme sur les vôtres !

            Je vous laisse cependant le plaisir de visiter celui-ci à loisir, et si le cœur vous en dit, mon autre blog.

          

     

    Bon courage et bonne semaine à tous !

     

     

     

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        Oui, me voici enfin de retour, ayant prolongé mon séjour de deux jours, histoire de confirmer que je suis en retraite.

         Il faut dire que cette année, j'en ai vraiment profité : je suis partie trois fois ! Veinarde...

        Mais alors, bon, si j'ai prolongé mon séjour c'est aussi qu'il n'a pas très bien commencé... Partie du Berry pour me rendre dans les gorges de l'Hérault, je n'avais que de l'autoroute (et gratuite sur les deux tiers du trajet !), mais j'ai eu la bonne idée de démarrer très tôt.

        C'est une autoroute superbe : elle traverse l'Auvergne, avec à Issoire la traversée des gorges de l'Allier, puis la Lozère, avec un parcours sur des kilomètres à une altitude évoluant de 850 à 1300 mètres (ça ne vaut pas les 3600 mètres de l'Altiplano vu hier dans "Rendez-vous en Terre inconnue", mais tout de même) ; enfin elle arrive à Millau, au fameux viaduc.

         Je m'étais mis dans la tête que pour bien le voir il fallait quitter l'autoroute à Millau, et je me suis lancée dans un dédale de petites routes où l'embrayage a été bien sollicité car je suis remontée par un raidillon où je devais passer la première à chaque virage.  

        N'importe, c'était joli. J'en ai tiré de belles photos du viaduc.

     

    Voyage Hérault 1 010(cliquez pour agrandir, ainsi que pour les suivantes)

     

        Nous avons fini par déboucher sur la nationale en plein milieu du Causse du Larzac  que je découvris avec émerveillement.  

     

    Voyage Hérault 1 013

     
       Mais la faim se faisait sentir, et l'affluence de ce premier samedi de septembre rendait les quelques haltes possibles peu attirantes. De plus il me fallait de l'essence.

          Je m'arrêtai donc enfin une trentaine de kilomètres plus loin, après avoir repris l'autoroute, au lieu dit "Le Caylar" : de magnifiques chaos de rochers nous y attendaient, mais aussi un parking monumental totalement surchargé, et des pompes à essence inabordables tant il s'y trouvait de monde.

           Et c'est là que tout a basculé... Ça a fait juste deux fois "tic" sous ma pédale d'embrayage, et puis... plus moyen de débrayer. Rien à faire pour passer la moindre vitesse.

          Deux messieurs ont eu la gentillesse de pousser ma voiture vers un emplacement "handicapé" (c'est tout ce qu'il y avait de disponible dans les environs, et je n'aurais pas pu m'en sortir seule car cela  montait légèrement !), et je me suis mise en demeure de chercher une dépanneuse.

       Après bien des angoisses et des difficultés pour obtenir les communications (heureusement que j'avais un portable) j'obtins le dépanneur par le biais de la caisse de la station ; mais, envers de la médaille, celui-ci arriva si vite que nous ne pûmes pas songer à déjeuner.

         Par contre une fois là le véhicule tournicota pendant une heure à la recherche d'un autre sinistré, qu'il ne trouva pas et remplaça par un camping-car néerlandais dans le même cas mais qui n'avait pas eu le temps d'appeler.

     

    Voyage Hérault 1 017


         Pendant ses circonvolutions j'ai essayé de prendre des photos de la vitre du camion : nous entrions juste dans la région de Lodève, et c'est là que le paysage devenait magnifique ! 

       Mais en attendant nous étions bien dans la panade, avec tous nos bagages et nos deux chiens.

     

    Voyage Hérault 1 020


        De plus mon excellente assurance m'aurait rapatriée chez moi ou conduite en taxi jusqu'à ma location ; mais hélas, il était impensable de rester tout le week-end bloqué dans un mobil-home en pleine campagne, et je devais absolument trouver une voiture à louer à mes frais ! Il faisait une chaleur affreuse, et tous les véhicules disponibles dans le coin étaient déjà loués...

          Enfin le patron de l'entreprise de dépannage, qui s'était gentiment chargé d'appeler tous les loueurs qu'il connaissait, en découvrit un nouveau, pas loin, qui avait encore à notre disposition une petite Fiat diesel !

          Le transfert des chiens et des bagages fut pénible... Mais la petite voiture, ma foi, s'est montrée super sympa à conduire, quoique légèrement plus petite que la nôtre pour la fin du voyage. On était presque arrivés !

        ... Vers 18 heures, épuisés, affamés, assoiffés, surchauffés, nous arrivions dans notre havre de paix.

     

    Voyage-Herault-1-027.JPG


        Et le comité d'accueil nous attendait : Léon (le noir) et Fanny (la grise). Pas dépaysés avec le Berry et son Grand Noir...

     

    Voyage Hérault 1 026

     
         Que d'aventures !! 

     

    À suivre ici

     

     

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             Commençons à nous promener le long des gorges de l'Hérault...

         Je ne vous dis pas le monde encore ce premier dimanche de septembre où il fait beau et chaud !

         Nous filons donc sans demander notre reste sur la montagne, qui elle est déserte.

    (cliquez sur les photos pour les agrandir).

     

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         J'adore ce paysage de maquis tout garni de rocailles... Nous arrivons au village de Causse-de-la-Selle, surprises d'y trouver un château.

     

    Herault-2-010.jpg


             J'aimerais vivre là ! Mais nous obliquons vers la gauche pour ne pas rejoindre les routes larges des vallées, en espérant poursuivre par la montagne.

        Nous rencontrons des vignes et des champs d'oliviers. Et moi qui avais tant entendu parler du grand âge des oliviers, je suis toute surprise de découvrir que dans les oliveraies ils semblent tout jeunes ! Sans doute est-ce préférable pour la production des olives.

     

    Herault-2-015.jpg

     
          Partout de magnifiques grappes noires, prêtes pour la cueillette... Nous goûterons ce vin, et serons surprises de la variété immense des productions (chaque viticulteur vend ses propres bouteilles ; sans parler de ceux qui gardent leur vin et ne le vendent pas !), autant que de la qualité de certains crus. A chaque repas, pendant une semaine, une bouteille de rosé différente et toujours issue des environs immédiats.

     

    Herault-2-020.jpg

     
           Mais impossible de revenir autrement que par les gorges. Bonne nouvelle ! Il va y avoir moins de monde et on va les voir dans l'autre sens. Seul hic : c'est septembre, et le soleil a déjà fâcheusement baissé.

     

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             C'est la redescente parmi les cailloutis, jusqu'à une sorte de barrage qui laisse apparaître un passage circulaire taillé par l'eau en pleine roche.

     

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             À partir de là nous nous engageons dans le défilé, et je peux m'arrêter pour photographier...  

     

    Herault-2-024.jpg


           ... Et je comprends pourquoi il y avait tant de voitures tout au long des gorges : les gens du coin s'arrêtent partout et descendent au fleuve de partout pour s'y baigner. Pourtant il y a un sacré dénivelé, mais bon, ils sont sportifs. Et même, regardez bien : ne voyez-vous pas un petit point dans le fleuve au fond à droite ? (Agrandissez).

     

    Herault-2-025.jpg


           Deuxième photo prise juste après et recadrée pour mieux voir : au fond, la route avec une voiture ; dans l'eau, un nageur dont le sillon atteste qu'il vient bien de l'endroit où il était sur la première photo (je l'ai indiqué avec une flèche) ; eh bien, ce nageur, je venais de le voir sauter de la roche de gauche, depuis l'endroit marqué d'une flèche ! Comment s'y rend-il ? Mystère ! En tous cas cela doit se faire couramment, si l'on en croit ce site.

     

    Herault-2-027.jpg


         L'ombre gagne dans les gorges... Nous rentrons. Mais reviendrons lors d'autres promenades !


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        À l'instar de Marlou et comme je l'ai déjà fait, je vous cite un petit poème de quelqu'un d'autre...

         Ils sont généralement beaucoup plus géniaux que les miens. 

          Et celui-ci est de Paul-Jean Toulet, extrait de son recueil "Contrerimes".

     

    Lucifer.jpg(image empruntée ici)

     

     

    J’ai vu le Diable, l’autre nuit ;

    Et, dessous sa pelure,

    Il n’est pas aisé de conclure

    S’il faut dire : Elle, ou : Lui.

     

    Sa gorge, — avait l’air sous la faille,

    De trembler de désir :

    Tel, aux mains près de le saisir,

    Un bel oiseau défaille.

     

    Telle, à la soif, dans Blidah bleu,

    S’offre la pomme douce ;

    Ou bien l’orange, sous la mousse,

    Lorsque tout bas il pleut.

     

    — « Ah ! » dit Satan, et le silence

    Frémissait à sa voix,

    « Ils ne tombent pas tous, tu vois,

    Les fruits de la Science ».

     

     

            J'adore l'ambiguïté voulue de ses propos, leur douceur vénéneuse...

     

    À suivre ici

     

     

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  •      Ce lundi, nous nous réveillons sous le soleil et par la fenêtre de ma chambre de mobil-home, je vois Fanny et Léon déjà occupés à prendre leur petit déjeuner.

     

    Herault-3-1-07.jpg    
       Je sors les saluer et admirer dans la lumière du matin l'étang qui jouxte notre habitation.

     

    Herault-3-1-04.jpg

     
        Il s'agit du dernier d'une série d'étangs créés là à partir d'une dérivation de l'Hérault, à fin d'irrigation des terres locales. On s'y baigne si l'on veut, mais nous n'avons pas osé... (pour info, nous sommes , cliquez sur "Nature, calme, pêche...").

         Ils ont dans leur pré un drôle de copain... Je n'ai jamais pu le voir de près à cause des clôtures électriques, mais si j'avais la verve de Stellamaris je lui aurais certainement consacré un petit poème. On dirait une sorte de cabri, de bouquetin... Et justement, il y en a dans le coin, vous le verrez bientôt !

     

    Herault-3-1-08.jpg


        Mais bon, arrive l'après-midi et nous partons en promenade.

        Manque de chance, le temps a passé à l'orage ; le mauvais temps annoncé par alerte "orange" à la météo est pour le soir ! Pour l'heure l'atmosphère reste douce et calme, quoique grise et cotonneuse, et mis à part quelques petites gouttes clairsemées nous n'avons guère à nous plaindre.

        Nous allons donc à la découverte du lac du Salagou, une merveille géologique qui me laisse pantoise.

         Le lac, artificiel, a été créé à partir de la rivière "Salagou" et repose sur un terrain particulièrement inhabituel, formé d'une terre rouge et sableuse avec par endroits des strates plus dures permettant une sorte de "sculpture" spectaculaire du paysage. Si vous visitez ici le site que lui consacre Wikipedia, non seulement vous en aurez quelques vues panoramiques ou par temps ensoleillé que je n'ai pas eu le loisir de prendre, mais en plus vous apprendrez que cette roche s'appelle "la ruffe", et est formée de sédiments argileux mêlés à de l'oxyde de fer (d'où l'étonnante couleur). En ce qui concerne les "empreintes fossiles datant du Permien" nous les verrons lors d'une promenade ultérieure...

     

    Herault-3-2--01.jpg
        Vous pourrez agrandir mes photos généralement jusqu'à 1024 px, car j'ai jugé que pour cette fois cela en valait la peine.

         Constatez sur cette vue la mollesse des courbes qui évoquent des dunes, avec des creux et des moutonnements presque sensuels. Une végétation pauvre croît sur ces étranges monticules, et leurs zones dénudées laissent paraître une multitude de petits cailloux dont vous verrez ci-dessous ce qu'il va advenir.

     

    Herault-3-2--06.jpg  
        Eh oui ! Les gens les ont utilisés pour signer leur passage de manière parfois très originale !

    Herault-3-2--02.jpg
         Stupéfaite de l'aspect "sculpté" que prend la terre  en cet endroit j'en ai pris quantité de vues diverses. 

     

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           Ne dirait-on pas un peu l'une de ces "tourbières" que l'on rencontre en Islande ou au Canada ?

         Cependant voici une nouvelle surprise : dans le lac lui-même apparaissent, sous forme d'îles ou de presqu'îles, des cônes montagneux parfaitement dessinés comme d'incroyables "chapeaux pointus". Cônes de lave paraît-il, souvenirs d'une lointaine activité volcanique - qui est à vrai dire à l'origine de la forte teneur en fer de ce sol (voir aussi ici).

     

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             Nous approchons peu à peu de la plus éminente de ces crêtes.

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         Et nous la contournons tandis que dans le lointain le regard plonge vers la vallée qu'a envahie le lac.

     

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       Encore une fois je ne puis m'empêcher de m'arrêter pour vous montrer les sculptures curieusement taillées dans cette roche friable.

     

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          Et voilà de nouveau toute une série de "signatures" ! C'est assez joli tout de même.

     

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         Drôle de paysage n'est-ce pas ? Ces petits cônes, ces replis, ces crevasses qui ressemblent à des poteries, et ces décorations "de perles" à perte de vue...

     

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          Une route qui va jusqu'au bord... Là encore, un cône dressé ; et devant nous une vieille borne qui semble dater d'avant le lac, pour des routes qui n'existent plus puisqu'il ne subsiste que l'étroite voie par laquelle nous sommes venus, aboutissant à un simple embarcadère en "cul de sac".

    Herault-3-2--18.jpg


           Sur notre droite pourtant, avant de repartir, saluons ce joli petit cône surplombé d'une roche portant une croix.

     

    À suivre ici

     

     

     

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