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Bénédiction
Pluie bienfaisante
Sur la terre craquelée
Gercée
Presque morte de tant de soleil
Assoiffée de tant de chaleur
Pluie chaude aux larges gouttes
Tu épands ta vigueur
Sur les fleurs séchées
Sur les tiges figées
Et les feuilles s’étirent
Oubliant leurs compagnes
Déjà tombées
Et tordues sur le sol
Comme papier brûlé
C’est la première averse
Depuis quarante jours
La souffrance est montée
Montée jusqu’aux nuages
Et les a fait pleurer
Martine Maillard
01-09-09
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Aujourd'hui, c'est un grand jour pour Minéa : elle quitte son petit logement de Tours pour une maison près de Rouen !N'importe ; même en voiture, quand c'est l'heure du casse-croûte, c'est l'heure !Tiens ? Une aire d'autoroute !Mais où suis-je maintenant ?? Connais pas cette maison !Et hop ! On rentre chez nous ! (C'est l'entrée par derrière, et au fond, on voit l'entrée par devant, qui donne sur la Seine... Mais un camion cache tout).
Et voici la vue sur la Seine, avec une belle vedette-promenade venue probablement de Rouen...
Saviez-vous qu'ici, la Seine monte et descend au fil des marées ?? Si loin dans les terres ? C'est vraiment stupéfiant. Allez, je vous en ajoute une photo.
Regardez là-bas, sur l'autre rive, comme elle est descendue...!
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Nous avons fait un petit tour vers Noirmoutier... Mais n'ayant pas retrouvé mon appareil photo tant utilisé pour le déménagement de Minéa, je n'ai pris aucune photo et ai dû en retrouver l'équivalent sur le net... Pardon aux auteurs des suivantes qui me rendent bien service.
Tout d'abord, comme la mer était basse, traversée par le passage du Gois : un vrai bonheur !
Puis, bain à la plage des Dames, tout en haut de l'île : j'adore cette petite crique familiale tout entourée de verdure...
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Instant cheminée
Instant posé sur les braises craquantes
Aux formes rougeoyantes entre cendre et charbon
Qui fusent d’étincelles
Instant crépitement
Bois léché par la flamme et qui meurt lentement
Epuisé de caresses et lové dans les bras
Des chenets femmes-sphinx
Instant détente
A la chaleur brûlante émanée du brasier
Dont s’enrobent les bûches accouplées à nos pieds
Dans leur niche noircie
Instant d’incandescence
Où le regard rougi par le feu qu’il reflète
Peu à peu se dissout dans le vague et s’apprête
À plonger dans le rêve
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