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Un peu de marche en forêt de Fontainebleau, et c'est l'éblouissement assuré, quels que soient le temps ou la saison ! Surtout dans les zones rocheuses, bien sûr... où les voitures n'accèdent pas et où seuls se risquent les randonneurs expérimentés, ou quelques joggeurs, quelques cyclistes. Cependant, il existe de la forêt de Fontainebleau des cartes très précises à l'usage des amoureux de la promenade - d'autant plus précises qu'elles mentionnent des noms de routes qui sont balisées.
Ici, nous sommes juste au nord de la ville, sur les hauteurs qui dominent la vallée de la Solle, où se situe un hippodrome en pleine forêt. Le terrain sableux rend les plateaux parsemés d'ondulations, de creux d'où surgissent des roches. Nous adorions, enfants, y courir pour nous cacher dans les minuscules cavernes ou sous les replats rocheux.
Celle-ci, en redescendant vers la Vallée de la Chambre, n'est-elle pas bien mystérieuse ?
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Depuis quelque temps, je me propose de m'essayer aux haïkus.
Ce qui m'effraie, c'est qu'il s'agit là d'un genre extrêmement codifié, et qu'il requiert si j'ai bien compris beaucoup plus que des exigences rythmiques : des exigences thématiques et aussi de sonorités.
Mais enfin, tant pis ; je me lance ! Ce sont mes photos de l'article précédent qui m'ont inspirée.Un nid de fougères
Des rochers une pinède
Le chevreuil détale
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Sur une invitation de Laurélyne, voici un acrostiche écrit en hommage à Gaston Bichet, le talentueux aubergiste du Relais de Bracieux en Sologne, entre Chambord et Cheverny - qui prit sa retraite en 1975 et disparut en juillet 2006.
Il avait sa propre recette de Tarte Tatin, et on la lui commandait de fort loin à l'avance.Gaston Bichet aux côtés de son épouse Fernande, bien connue au Relais de Bracieux dans les années 70.T u étais le fleuron des desserts de Bracieux,
A l’auberge autrefois quand la table était mise ;
R eine, tu attendais qu’on te caramélise,
T oute fondante après mille plats délicieux
E t l’on t’applaudissait comme une friandise.
T on feuilletage fin, chef d’œuvre de Gaston,
A ccompagnait si bien tes pommes odorantes,
T out à la fois douceur, tout à la fois croquantes !
I nimitable tarte, oui nous te regrettons ;
N ous n’oublierons jamais ta blondeur enivrante.
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