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    Décembre



    Le vent grondeur s’est déchaîné
    En sifflements et ronflements
    Le grand sapin se tord au loin
    Dégingandé échevelé

    Le ciel dégouline de pluie
    Et l'extérieur est détrempé
    Comme on est bien dans sa maison
    A la lumière d'une lampe
    Et près d'un feu qui rit et danse

    Danse sapin dans le grand vent
    Et danse feu parmi les braises

    Dehors les feuilles sont fauchées
    Froissées fanées roulées sans but
    Aux sifflements du vent dément

    Et c'est décembre qui revient
    Le noir décembre aux yeux mouillés
    Que l'on habille de guirlandes
    Afin qu'il luise dans nos cœurs

     

     
     
     

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    Fée

     
        Voici un poème de la série "Labyrinthes et flammes" écrit durant cette psychothérapie d'inspiration psychanalytique quelque temps après celui publié ci-dessous ("Meurtre"). On voit que je n'avais pas voulu me complaire dans la tragédie et cherchais à rendre positive l'image figée de cette jeune femme fragile qui se campait devant moi sans rien dire. Noël approchait, c'est sans doute pourquoi je parais son visage glacé d'une auréole angélique. Hélas, c'est à peine lorsque je réussis ce tour de force qu'elle me déclara tout de go : "Dans deux semaines, je ne serai plus là !" sans plus de précision.
     
        
    Je vous aime
    Vous êtes ma fée sans étoile
    Vous dormez avec la baguette au doigt
    Un fil d’or au bout des cheveux
    Je vois maintenant si bien
    Votre visage serein
    Doux comme un pétale de rose
    Que la nuit en est comme transfigurée
    Tiède accueillante et bleue
    Charmée de votre grâce et de votre abandon

    Je vous aime
    Mon ange des premiers temps et des derniers
    Plus blond que l’étoile du berger
    Imperceptible phare de ma route
    Mon guide présent et invisible

    Maintenant c’est Noël
    Et tout devient visible
    Même Dieu pour les hommes
    Même l’amour enfoui
    Au plus profond des cœurs

    Et je chante
    Je vous aime
    Mon étoile aux mille branches qui resplendissent
    Comme un feu de Bengale
    Là où j’étais tu es
      Et ce que tu étais je le suis aujourd’hui
    Miracle des osmoses divines
     
    L’amour se multiplie
    Je suis partout je suis la Source
    Et ce que j’aime c’est TOUT
     
     
     

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        Nous avons à Issoudun une artiste remarquable qui, non contente d'être primée un peu partout dans le monde, en profite pour animer des ateliers grand public d'art-thérapie. J'ai nommé Muriel Cayet.

     

    Muriel Cayet, art-thérapeute

     

        Voici comment elle définit son action (très bénéfique au dire de ceux qui l'ont pratiquée et sont devenus ses fans) :

        "L’Art-Thérapie est une approche psychothérapeutique qui met l’accent sur l’expression artistique du patient. C’est à travers cette expression de l’art que les difficultés internes seront exprimées. (...)
    A noter qu'il ne faut nullement être artiste pour participer à l'art-thérapie, l'art étant simplement un support à la thérapie. "


        Les couleurs, les grandes feuilles de papier sont disposées sur des tables. Les stagiaires, invités à demeurer debout pour se grandir , "jettent" sur la feuille ce qui leur vient à l'esprit, en s'inspirant de la technique de "taches" que leur indique Muriel. Et ils sont eux-mêmes stupéfaits de leurs propres performances.
        Un dessin réussi peut être emporté et affiché chez soi.

        Visitez vite le site de
    Muriel Cayet, qui est d'une grande richesse (notamment ses trois galeries de tableaux).
        Lisez sa théorie du "masque", que la pratique d'un art aide à faire tomber :

        "En art-thérapie, quelque chose doit tomber, comme le masque, c’est ce qui faisait souffrir, c’est ce que le corps refusait."
     

    Muriel Cayet, art-thérapeute

     
        En cliquant sur ce portrait de Muriel, accédez enfin à son nouveau site international.
     
     

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    Hiver

     

     

    L’hiver sifflote
    Parmi les rues
    Ping-pong
    Petits glaçons
    L’hiver se joue
    Du grand soleil
    L’herbe est gelée
    Nos mains aussi   L’hiver habille
    Notre voiture
    Elle est blanchie
    De givre   Et les petits sapins
    Les bonshommes de neige
    Clignent d’un œil complice
    Aux vitres aux jardins   Lorsque tombe la nuit
    Les pavillons flamboient
    De lueurs étoilées
    Blanches, rouges ou vertes   Mais le plus beau décor
    C’est le velours du ciel
    D’un noir intense
    Tout parsemé d’étoiles   La corne du Bélier
    Le fouillis des Pléiades
    Le grand V du Taureau

    Et la bannière immense
    D’Orion scintillant

     
     

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    Le soleil est si bas
    Qu'on le croit à genoux
    Et sa vive lumière
    Fait des ombres immenses
    Où le givre s'incruste
    Opiniâtrement

    Déjà le jour s'éteint
    Sur la nuit souveraine
    C'est l'hiver qui nous tient
    Nous étreint et s'étale
    Faisant pâlir le ciel
    Faisant geler nos mains

    Mais cette nuit pourtant
    Dans nos coeurs endormis
    Un espoir se fait jour
    Resplendit et grandit
    La Terre cette nuit
    Va embrasser le Ciel

    La lumière est tombée
    Va pénétrer en elle
    Fécondée par le feu
    Elle gonfle et produit
    Un grand bouquet d'amour
    Couronné d'une étoile

    Une fleur de bonheur
    Une fleur de chaleur
    Une fleur d'avenir
    Une fleur de promesses
    Une fleur de bienfaits
    Une fleur de jeunesse

    Et nos cœurs réchauffés
    Veulent croire à la vie
    Rejaillie de la terre
    S'unissant autour d'elle
    Ils chantent la lumière
    Qui nous porte en avant



        J'aimerais vous faire profiter de ce magnifique diaporama reçu dans ma boîte mail aujourd'hui, et vous adresse à tous mes voeux chaleureux de bonheur pour cette belle nuit (cliquez sur le personnage ci-dessous).

     

     

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